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Archives pour juin 2011
Je n’ai qu’une fleur dans mon jardin
C’est une fleur que m’a fait le destin
Mais elle me grise quand je l’effleure
Ma fleur, ma fleur
Ma fleur est belle comme le jour
La nuit elle est encore plus belle que le jour
Elle m’en fait voir de toutes les couleurs
Ma fleur, ma fleurElle a tant d’épines, Dieu me pardonne
Que mille Jésus en feraient leur couronne
Mais son parfum quand on le sent
Cela vaut bien un peu de sang
Je n’ai qu’une fleur dans mon jardinJe n’ai qu’une fleur, qu’une fleur vous dis-je
Et cette fleur marche sur ses deux tiges
Me fait marcher, m’effeuille le coeur
Ma fleur, ma fleur
Elle est plus rare qu’une fleur de serre
Mais il n’est pas rare qu’un jardinier la serre
D’un peu trop près surtout les greffeurs
De fleurs, de fleursPour la retenir, lui faire peur
J’offre quelquefois quelques fleurs à ma fleur
De voir se faner des pétales
Sa bouche tremble, elle devient pâle
Je n’ai qu’une fleur dans mon jardin
Alors ma fleur me fait du charme
Et sur ses joues ruissellent tant de larmes
Qu’elle s’arrose avec ses pleurs
Ma fleur, ma fleur
Mais elle en rit le lendemain
Et va parfumer le jardin du voisin
Tant pis pour moi, mais si j’en meurs
Pas de fleurs
Oh non, pas de fleurs
Surtout pas de fleurs
Lori Nix est un photographe qui s`est spécialisé dans la photographie miniature. Il réalise avec beaucoup de minutie des scènes surréalistes ultra détaillées qu`il prend ensuite en photo.
Son dernier projet « The City » mets en scène des bâtiments abandonnés dans un monde apocalyptique. Ce projet vient de son enfance où il était obsédé par l`idée de l`apocalypse. Vivant dans le Midwest, l`auteur nous raconte qu`il avait l`habitude de vivre avec les structures abandonnées de la région (abris à tempête, silos à missiles et villages désert).
Dans ses compositions il veut donner l`impression que seule la nature peut survivre au temps.
C’est un petit jardin aménagé dans une cour intérieure de l’immeuble du 83, grande rue de la Croix-Rousse. On y accède par un passage situé au n°87 de la même rue.
Il a été créé par Jules Senis (1913-1983), un artisan maçon carreleur, réfugié de la guerre d’Espagne qui a consacré les vingt dernières années de sa vie à la création d’un jardin « extraordinaire » dédié à sa mère Rosa Mir Mercader, à la Vierge Marie (un autel lui est dédié).
Jules Senis était atteint d’un cancer ; après des années d’hôpital, il eut une rémission de son cancer. Il avait fait le vœu de construire un jardin s’il sortait de l’hôpital. Le jardin Rosa Mir est ce jardin qu’il avait rêvé.
est composé d’un ensemble de colonnes et de traverses décorées de milliers de coquillages dispersés savamment en alternance avec des pierres qui tapissent l’ensemble des surfaces.
L’ensemble ne fait pas plus de 400 m², mais le dépaysement y est total !
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