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Archives pour décembre 2009

Les sept fées du miroir au fées

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Légende de Brocéliande.

On dit qu’il y a bien longtemps sur cette terre, les plantes, les bêtes, les hommes et tous les êtres du Petit peuple (fées, orcs, korrigans, géants…) vivaient en bonne intelligence, en harmonie même.

Mais les hommes, toujours entreprenants, défrichaient sans relâche pour étendre leurs cultures ; ils creusaient la terre pour en extraire la pierre, et puis le fer pour forger leurs outils, mais aussi leurs armes.

Alors, une nuit, tout le Petit Peuple s’est réuni. Longtemps ils ont parlé, et au matin tous devaient en convenir : « Etait venu le temps des hommes ». C’est à ce moment que les géants sont partis vivre dans les plus hautes montagnes du monde. Orcs et trolls ont fui vers les plaines enneigées du nord. Les korrigans, minuscules, n’ont eu qu’à se cacher dans les terriers et bosquets. Et les fées, elles ? C’est bien souvent dans l’eau des ruisseaux, des fontaines ou des lacs qu’elles ont trouvé refuge.

Il était alors sept fées, sept sœurs toutes jeunes puisque l’aînée avait à peine 350 ans. Elles aussi ont pris leur envol en quête d’un lieu où vivre à l’abri du regard des hommes. Elles ne sont pas allées bien loin, car au cœur de la forêt, elles ont découvert une vallée paisible, que seuls le cri des bêtes, le chant des oiseaux et le vif gargouillis du Rauco animaient. Au bout de la vallée, ce ruisseau s’évasait pour former un petit étang. C ‘est là qu’elles ont décidé de se retirer, et sous les eaux de l’étang elles ont bâti leur demeure. La maison terminée, elles se sont réunies et, levant chacune leur main droite, elles ont fait le serment solennel qu’à partir de ce jour plus jamais elles ne se montreraient aux hommes, jamais.

Et c’est ce qui s’est passé. Pour ne pas être surprises par les errances d’un bûcheron ou d’un promeneur, elles restaient tout le jour au fond de l’eau ; et ce n’est qu’à la nuit venue qu’elles sortaient prendre l’air, cueillir les herbes exigées par leurs magies, et pour apprendre encore. Car chacune avait sa spécialité, sa curiosité. L’aînée étudiait le pouvoir des plantes, l’autre lisait les étoiles dans la nuit, la troisième scrutait la roche, une autre parlait des heures durant à tous les êtres visibles ou invisibles, la cinquième se plongeait dans l’infiniment petit qui est en toute chose, la sixième cherchait dans l’eau quelques traces de la mémoire du monde… La septième, la plus jeune, était si vive et si curieuse qu’elle voulait tout connaître, tout savoir. Aussi, chaque soir, elle suivait l’une ou l’autre de ses sœurs et partageait chacun de leurs secrets. C’était donc aussi la plus puissante en magie.

Longtemps, elles vécurent tranquilles dans la vallée. Cent, deux cents, trois cents… mille ans ont passé sans que jamais aucun homme ne se doute de leur présence. Mais, au bout d’un millénaire, la plus jeune des fées autrefois si vivre devenait morose. Elle ne disait plus un mot. Elle s’ennuyait : tous les jours, enfermée. Souvent pour tromper l’ennui, elle se promenait étendue sur le dos, là, juste sous la surface de l’eau, profitant ainsi des rayons du soleil. Un jour qu’elle nageait ainsi entre deux eaux, elle entendit résonner un bruit inconnu. C’était comme un pas, très lourd, mêlant au son de la corne celui du métal raclant la roche. Et cela s’était arrêté au bord de l’étang. Alors, elle a filé jusqu’à la rive ; et là, juste au-dessus d’elle, elle a vu la tête d’un cheval qui s’abreuvait. Elle lui souri. Puis son petit cœur de fée s’est mis à battre, car là, juste au-dessus d’elle, un homme se penchait pour se rafraîchir. « Un homme ? pensa-t-elle. Mille ans qu’elle n’en avait pas croisé. » Que deviennent-ils ? Se font-ils encore la guerre ? Quelles nouvelles inventions géniales ? Qui règne sur le monde des hommes ? » Et il y a ce mystère, certaines fées prétendent : « Les hommes ont un étrange pouvoir. Ils ne sont pas magiciens, non. Et pourtant le plus humble d’entre eux peut tenir la plus puissante des fées à jamais prisonnière à ses côtés ».

Mille questions lui brûlent les lèvres… Et, bravant le serment, elle jaillit de l’onde et lui apparaît. Le jeune homme reste un moment bouche bée. Ebahi par tant de grâce et de beauté réunies, il est sous le charme. La fée, de son côté, le trouve bien de sa personne, sans doute un gentilhomme, habillé pour la chasse, il a fière allure. Tout le reste du jour elle va le questionner, parcourant avec lui toute la vallée, lui tâchant de lui répondre au mieux et toujours avec grande courtoisie. Le temps va filler et ce n’est qu’en fin d’après-midi qu’ils rejoignent l’étang. A cet instant, la jeune fée réalise : le soleil est déjà bas dans le ciel et la nuit va venir : « Tu ne dois pas rester là, va-t‘en vite ! » Et le jeune homme, docile, enfourche et talonne sa monture. Le regardant partir, la fée se ravise : « Attends ! Reviens demain, même heure, même lieu ! » D’un signe de la tête il lui répond. Bien sûr qu’il sera là demain. Il n’a plus qu’elle en tête. Alors elle retourne au fond de l’étang. Il était temps. Déjà ses sœurs s’apprêtent pour la nuit. Ses sœurs s’étonnent de la voir rentrer toute guillerette, chantonnant, embrassant le front de l’une, offrant une fleur de nénuphar à une autre. Elle semble soudain pleine de joie. Fatiguée par sa longue marche, la jeune fée s’allonge un instant. Fermant les yeux pour retrouver les images de ce jour, elle s’assoupit. « Il s’est passé quelque chose » pensent ensemble les six sœurs. Aussi, elles forment le cercle et de leurs magies conjuguées, elles lisent dans l’esprit de la cadette. Et elles découvrent l’horrible vérité : « Elle a rompu le serment et, de plus, a laissé cet homme repartir vivant. Il va prévenir les siens. C’en est fini de notre tranquillité. Il nous faut agir ! » Et, reformant le cercle, elles endorment la jeune fée pour tout un jour.

Le lendemain matin, le gentilhomme est de retour. Il a mis ses plus beaux habits et n’a qu’une hâte : la revoir. Mais ce n’est pas sa belle fée qui l’accueille. Sortant de l’ombre, jaillissant de l’eau, tombant des branches basses, ce sont les six sœurs qui se jettent sur le malheureux. Cinq d’entre elles le plaquent au sol, tandis que l’aînée, de ses mains, l’étrangle, le tue. Leur sale besogne accomplie, elles s’en retournent au fond de l’eau. Ce n’est qu’à l’extrême fin du jour que la jeune fée s’éveille. Tout de suite, à la lumière, elle réalise : le temps a filé, la nuit tombe déjà, son chevalier ! Elle court, elle nage –on ne sait trop- jusqu’à la berge et découvre le corps inanimé du jeune homme. C’est d’abord grande douleur, et, pour la première fois de son existence, des larmes emplissent ses yeux. Elle se penche et tend sa main vers le beau visage quand soudain elle aperçoit les traces des doigts meurtriers sur son cou. Après la douleur vient la colère, la terrible colère des fées. « Qui a fait ça ? » Elle n’a plus qu’une idée en tête venger la mort de cet innocent. Elle interroge les arbres, les oiseaux « Sui a fait ça ? » Effrayés, ils finissent par lui dire la vérité : « Ce sont tes sœurs. Mais toi seule es coupable, tu avais promis… » Mais déjà elle n’écoute plus. « Ce sont mes sœurs… » et, les yeux pleins de haine, elle retourne dans leur demeure sous les eaux, bien décidée à accomplir sa vengeance.

 Cette nuit-là, l’étang va bouillonner, la terre va trembler, tout le val va gronder du vacarme du combat des fées. Au matin, tout est calme dans la vallée. Au fond de l’étang, la jeune fée se tient débout devant ses six sœurs pétrifiées, paralysées par sa puissance. Sans aucune pitié, elle saisit sa petite serpe et, une à une, elle les égorge. Oh, ce n’est pas par cruauté, non. Elle recueille un peu du sang de chacune dedans un bol, y mêle son propre sang et quelques plants de son secret. Ensuite, elle court auprès du corps du chevalier. Entrouvrant ses lèvres, elle verse la portion sanguine dans sa gorge. La poitrine du jeune homme se gonfle, puis ses yeux s’ouvrent à la vie. Alors elle l’embrasse, de toutes ses forces, elle le serre contre son cœur. Et elle décide d’abandonner ce lieu à jamais maudit, et d’aller vivre avec lui, femme parmi les hommes.

Et l’histoire pourrait s’arrêter là. Sans doute ils furent heureux. Sûrement, ils eurent beaucoup d’enfants. Mais là, au font de l’étang, sont six fées du Petit Peuple qui agonisent. Et de leur gorge, le sang va couler, couler, se mêlant aux eaux de l’étang qui va déborder et se répandre. Sept jours et sept nuits durant, le sang des fées, rampant tel un serpent, par delà les collines et les bois, inondant chaque village, chaque vallée sur des lieues à la ronde va marque à jamais son passage. C’est pourquoi encore aujourd’hui en Brocéliande, la roche et la terre sont rouges, pourpres du sang des six fées de ce petit étang que l’on nomme le Miroir aux Fées.

Le miroir aux fées dans la forêt du Val sans retour miroir1.jpg

FRANCE

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« Guillaume et Zoé »  – D’aprés une photo personnelle

Toile 38 X 55 cms

CITATIONS SUR LES CHATS :

« Petit à petit, les chats deviennent l’âme de la maison. » - «Si je préfère les chats aux chiens, c’est parce qu’il n’y a pas de chat policier. »  Jean Cocteau                          

« Si vous êtes digne de son affection, un chat deviendra votre ami mais jamais votre esclave. »  Théophile Gautier 

« J’ai beaucoup étudié les philosophes et les chats. La sagesse des chats est infiniment supérieure. »  Hippolyte Taine 

« La devise du chat : qu’importe ce que tu as fait, essaie toujours de faire croire que c’est la faute du chien. » Jeff Valdez 

« Le bonheur, c’est comme un chat, si vous essayez de le cajoler, il vous fuit, si vous ne vous occupez pas de lui, il vient se frotter contre vos jambes et saute sur vos genoux. »  Robertson Davies 

« On dit : la nuit tous les chats sont gris. Faux : tous les chats dorment  »  Patrick Timsit

Tumai, le village qui a banni les hommes

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A Tumai, au Kenya, des femmes ont choisi de vivre entre elles. Créée en 2001 par une trentaine de femmes, Tumai compte aujourd’hui 58 membres et le village 150 personnes dont 90 enfants et adolescents des 2 sexes.

Ces femmes s’attachent à construire une vraie démocratie participative, 100% féminine. Pour avoir la paix, loins des lourdeurs machistes du pays.

Tumai, c’est un espace circulaire de 2 hectares, composé d’une trentaine de huttes.

Une fois par mois, les dames de Tumai se rendent dans la montagne pour pratiquer l’un des plus vieux rituels de l’ethnie samburu .  En habit de fête, le groupe verse dans la rivière sacrée du lait de chèvre  et chante pour se concilier les esprits de la nature faire venir la pluie et sauvegarder le bétail du village.

Lors de la sècheresse de 2003 , les femmes avaient perdu toutes leurs vaches. Elles possèdent désormais des troupeaux de chèvres et ont édifié autours de leurs huttes en terre et bouses séchées, des fortifications faites de branches d’acacias. Le but étant de protéger les animaux et elles mêmes, des visites nocturnes. Celle des hyènes curieuses, des lions chapardeurs ou ..des hommes empressés.

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A main levée, en assemblée, ces femmes décident  au vote à la majorité, de la marche des affaires : vendre une poule, du poivre sauvage, acheter perles et cotonnades, envoyer les enfants à l’école primaire…

Les femmes de Tumai ne sont pas des amazones pures et dures. Les enfants sont conçus en dehors des limites du village.

Mais sous le ciel immense de cette savane plate et sèche, c’est l’horizon de la liberté.

Tibet, dans le campement des nonnes

10001.jpgSur les plateaux glacés du Tibet oriental, se dresse un étonnant monastère : Yachen, fondé dans les années 1980. Six mille moniales et deux milles moines y vivent. Tolérés par le pouvoir chinois, pour l’instant. 

Dans l’ancienne province tibétaine de Kham, on découvre le monastère du grand maître bouddhique Achuk Rinpoché et une petite ville de cabanes bricolées où vit toute une communauté religieuse, surtout féminine. 

Les nonnes, dont la journée commence à 5h du matin, consacrent leur temps aux enseignements et à la prière mais gardent le contact avec leur famille (tél. portable). Elles se retirent plusieurs heures dans de minuscules huttes pour méditer au calme. Ces abris se trouvent sur les hauteurs, au dessus du monastère au plus prés de la nature.  Chaque soir, une longue procession regagne les bicoques de bois et boue séchée bâties au fur et à mesure de l’arrivée de ces femmes, ces 7 dernières années. Toits et fenêtres calfeutrés par des morceaux de plastiques isolent de la pluie mais non du froid (jusqu’à -25° en hiver).  1.jpg

Les dons des dévots et des mécènes au monastère, ont permis la construction d’un bâtiment réservé aux hommes qui quitteront alors les cabanes. La condition des femmes, elle, ne changera pas. Les moniales de Yachen acceptent un quotidien de dénuement et vivent comme la chance de leur vie la possibilité de recevoir les enseignements d’un grand lama. 

Recette de gateaux secs aux pignons

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Voici une recette de ma maman qui a toujours fait l’unanimité. 

Facile à faire, ils accompagneront thé ou café. 

Il vous faut :

1 cuillère à soupe de rhum 

500 g de farine 

125g de beurre 

125g de sucre en poudre 

250g de pignons 

1 paquet et demi de levure 

1 paquet de sucre vanillé 

3 oeufs 

Sucre glace 

Mélanger : Œufs  Sucre Sucre vanille  - Rajouter ensuite les pignons  

A part, mélanger :  Farine   - Levure  - Beurre fondu  

Verser la farine sur les oeufs avec une cuillère à soupe de rhum et laisser reposer si possible. 

Former des gâteaux de 3cm de diam -5cm de hauteur.  Les disposer sur une plaque recouverte de papier alu . 

Au four à 170° – 12mn .

Noël en plein été

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Dans la moitié du globe qui se trouve au sud de l’Équateur, on vit à l’envers. En tout cas par rapport à nous. Et l’été là-bas survient au moment de l’hiver chez nous. En Australie, Noël tombe en plein été. Beaucoup de gens sont d’ailleurs en vacances, en cette période de l’année. Alors on fête Noël au soleil, autour de la piscine… en faisant un barbecue. Exit le traîneau et les rennes, dans ces contrées du sud, le père Noël doit savoir nager ! Ou, en Guyane, savoir se déplacer en pirogue. Petite pensée d’ailleurs pour ce personnage tout de rouge vêtu qui, de Cuba aux Antilles en passant par le Brésil ou l’Australie, doit œuvrer sous des températures caniculaires ! Quel que soit l’endroit où elle est célébrée, Noël est une fête qui mêle le sacré au profane, le spirituel au temporel, le tout dans une allégresse collective. Aux joies de la ripaille familiale s’ajoutent l’enchantement enfantin des cadeaux et le ravissement des décorations festives.

L’exploration de l’Antartique

nekoharbour11.jpgC’est à Londres, en 1895, que renaît l’intérêt pour l’exploration de l’Antarctique avec le sixième congrès international de géographie. Il est décidé à cette époque de se consacrer aux découvertes scientifiques sur ce continent qui depuis cinquante ans a été délaissé au profit de l’arctique. 

Le premier hivernage en Antarctique.

C’est le baron belge Adrien de Gerlache alors âgé de vingt neuf ans qui prend le relais des grands aventuriers de l’Antarctique.

Il part du port d’Anvers en août 1897 à bord d’un ancien baleinier qu’il baptise le  » Belgica « .
Il a à son bord Frédéric Cook qui vient de traverser le Groenland et le jeune norvégien Roald Amundsen. Malgré un long trajet et la fuite de certains membres de l’équipage en escale en Argentine du Sud, le Belgica arrive le 20 janvier sur le côte de
la Péninsule Antarctique. Quelques jours après l’arrivée la mort d’un des marins arrive. La navigation continue et c’est pour l’équipage la découverte de zones non explorées comme le détroit de Gerlache et
la Terre de Graham. La  » Belgica  » se fait prendre par les glaces début mars 1898. L’équipage commence un hivernage à bord du navire qui dérive le long des côtes.

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L’équipage qui subit le scorbut connaît des signes de dépression psychologique. Cook qui fait office de médecin de bord va sauver les hommes en les obligeant à manger de la viande de phoque et de manchot pour se procurer ainsi des vitamines C.
Au retour du printemps la glace est toujours présente, ils vont creuser un chenal pendant un mois et demi afin d’atteindre l’eau libre. Finalement, ils réussissent à se frayer un passage et sont de retour à Punta Arenas le 28 mars 1899.

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