Et si le ciel ressemble un peu à l’océan
Quand les grillons gracieux chantent avec le vent
Si la grâce dispose d’une infinie patience
Il faudra raconter la journée en Provence
Si le soleil brûlant enveloppe en douceur
Les êtres nonchalants au sourire charmeur
Si les épines des pins craquellent sous les pieds
Parce qu’elles ont aimé lentement se dorer
S’il faut venir ici, si le monde y descend
Si le soleil y vient pour prendre ses vacances
Quand il chauffe sans cesse, et qu’il est éclatant
C’est que la vie est douce en juillet en Provence
Si la grâce est venue aux êtres à l’improviste
En leur faisant sentir que le monde leur résiste
Ils essaieront quand même d’arriver pour le prendre
Approcher du mystère mélancolique et tendre
Des lumières, des odeurs, des goûts et des couleurs
Qui viennent chaque année en juillet en Provence
Si le soleil y vient, si le monde y descend
Il faudra retourner quand poindra le moment
Dès septembre penser aux prochaines vacances
Qu’on prendra c’est certain en juillet en Provence
La photographe Zena Holloway a fait de la photographie aquatique sa spécialité, qu’elle applique tant à la publicité, qu’à la mode ou à ses projets plus personnels. Voilà un aperçu de son portfolio de photographie sous l’eau à couper le souffle.
Je n’ai qu’une fleur dans mon jardin
C’est une fleur que m’a fait le destin
Mais elle me grise quand je l’effleure
Ma fleur, ma fleur
Ma fleur est belle comme le jour
La nuit elle est encore plus belle que le jour
Elle m’en fait voir de toutes les couleurs
Ma fleur, ma fleurElle a tant d’épines, Dieu me pardonne
Que mille Jésus en feraient leur couronne
Mais son parfum quand on le sent
Cela vaut bien un peu de sang
Je n’ai qu’une fleur dans mon jardinJe n’ai qu’une fleur, qu’une fleur vous dis-je
Et cette fleur marche sur ses deux tiges
Me fait marcher, m’effeuille le coeur
Ma fleur, ma fleur
Elle est plus rare qu’une fleur de serre
Mais il n’est pas rare qu’un jardinier la serre
D’un peu trop près surtout les greffeurs
De fleurs, de fleursPour la retenir, lui faire peur
J’offre quelquefois quelques fleurs à ma fleur
De voir se faner des pétales
Sa bouche tremble, elle devient pâle
Je n’ai qu’une fleur dans mon jardin
Alors ma fleur me fait du charme
Et sur ses joues ruissellent tant de larmes
Qu’elle s’arrose avec ses pleurs
Ma fleur, ma fleur
Mais elle en rit le lendemain
Et va parfumer le jardin du voisin
Tant pis pour moi, mais si j’en meurs
Pas de fleurs
Oh non, pas de fleurs
Surtout pas de fleurs
Derniers commentaires