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Archives pour novembre 2010
Poseidon
Publié 30 novembre 2010 dans CONTES-LEGENDES & MYTHOLOGIE : et IMAGES INSOLITES : 6 CommentairesPoséidon (Neptune pour les Latins) était le fils de Cronos et de Rhéa. Il jouissait, au sein de l’Olympe, d’une dignité et d’un pouvoir comparables à ceux de Zeus. Son père, Cronos, l’avait avalé en même temps que son frère Hadès et que ses soeurs Hestia, Déméter et Héra. Après sa libération, Poséidon partagea le pouvoir avec ses frères par tirage au sort. Il gagna personnellement la Tessère qui faisait de lui le seigneur de la mer, tandis que Zeus reçut le ciel et Hadès, le royaume souterrain des morts. La terre resta un domaine commun aux trois frères. Poséidon non seulement commandait aux flots, mais provoquait aussi des tempêtes et des raz-de-marée. Il avait le pouvoir de secouer la terre à l’aide du trident que lui avaient offert les Cyclopes. Son palais sous-marin se trouvait au large d’Egée, en Eubée. Ses écuries étaient occupées par des chevaux aux sabots de bronze et aux crinières d’or. Lorsque Poséidon les attachait au char d’or, son apparition faisait cesser les tempêtes, tandis que des monstres marins émergeaient des ondes pour l’escorter.
La légende de l’arc en ciel
Publié 30 novembre 2010 dans CONTES-LEGENDES & MYTHOLOGIE : 5 CommentairesLégende de Tahiti
Le grand sorcier, qui connaît le secret des étoiles, l’avait prédit bien longtemps, à l’avance. Si longtemps, que les hommes, insouciants, avaient oublié. Pourtant elle vint, cette sécheresse impitoyable qui brûla les rivières. Nulle part, il n’y eut plus d’eau douce. Ni pour les animaux, ni pour les hommes. Même les cascades cachées, les sources profondes avaient disparu et la soif terrible se faisait cruellement senti. Un jour, le Woobat, qui est une sorte de cochon sauvage, était en train de creuser un trou dans la terre sèche, avec l’espoir de trouver un peu de fraîcheur. Il déplaça une très grosse pierre, et du trou de cette pierre jaillit une source d’eau limpide, qui se répandit sur la terre craquelée. Aussitôt, tous les animaux, alertés par ces mille petits signes qui sont leur langage, accoururent pour se désaltérer et burent avec respect de cette eau miraculeuse qui était leur vie. Tous furent sages et prudents : l’eau était rare et il fallait la ménager. Ils s’arrêtèrent vite de boire. Tous, sauf un. Le grand serpent. Il but, il but, il but le ruisseau tout entier. Les autres animaux essayèrent de l’en empêcher. Mais rien n’y fit, et leur colère augmenta avec leur impuissance. Et les animaux tuèrent le grand serpent qui avait bu toute leur eau. Et l’esprit du serpent s’envola vers le ciel. Quelques jours plus tard, les bêtes assoiffées virent s’agiter dans la poussière de tous petits serpents qui venaient de naître. Le Kiwi aurait bien voulu les manger, mais le Kangourou s’interposa : - Attends! Ils sont trop jolis, ces petits serpents, avec leurs couleurs vives. Nous allons les mettre à l’ombre d’une pierre. Peut-être pourront-ils y vivre.
Quand le grand serpent, dans le ciel, vit les soins dont ses petits étaient entourés, il s’attendrit et, se parant de merveilleuses couleurs, il renvoya aux animaux toute l’eau qu’il leur avait bue. Et la pluie remplit les bouches, les poitrines, les rivières
“Être artiste ! oui, je l’avais voulu, non seulement pour sortir de la geôle matérielle où la propriété, grande ou petite, nous enferme dans un cercle d’odieuses petites préoccupations ; pour m’isoler du contrôle de l’opinion en ce qu’elle a d’étroit, de bête, d’égoïste, de lâche, de provincial ; pour vivre en dehors des préjugés du monde, en ce qu’ils ont de faux, de suranné, d’orgueilleux, de cruel, d’impie et de stupide ; mais encore, et avant tout, pour me réconcilier avec moi-même… “
Georges Sand
Cédric Pollet, photographe d’arbres et d’écorces…
Publié 29 novembre 2010 dans ARTISTES : et ARTS DIVERS : 7 CommentairesDe ses nombreuses expéditions botaniques à travers le monde, Cédric Pollet nous ramène des clichés d’écorces uniques, où graphismes et couleurs se mélangent sans limite. Certaines écorces semblent parfois irréelles et pourtant, ces coloris sont bien signés Dame Nature.
Toute la difficulté du travail de l’artiste réside donc dans l’observation précise et régulière du spécimen le plus photogénique afin de déceler parfois ces changements de couleurs si extraordinaires mais tellement éphémères.
Au-delà de cette approche à la fois scientifique et artistique, ses photos nous ouvre les yeux sur un monde à la fois inattendu et à la portée de tous.
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