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Archives pour la catégorie RECITS, POEMES & CITATIONS :

En juillet, en Provence

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Et si le ciel ressemble un peu à l’océan
Quand les grillons gracieux chantent avec le vent
Si la grâce dispose d’une infinie patience
Il faudra raconter la journée en Provence
Si le soleil brûlant enveloppe en douceur
Les êtres nonchalants au sourire charmeur
Si les épines des pins craquellent sous les pieds
Parce qu’elles ont aimé lentement se dorer
S’il faut venir ici, si le monde y descend
Si le soleil y vient pour prendre ses vacances
Quand il chauffe sans cesse, et qu’il est éclatant
C’est que la vie est douce en juillet en Provence
Si la grâce est venue aux êtres à l’improviste
En leur faisant sentir que le monde leur résiste
Ils essaieront quand même d’arriver pour le prendre
Approcher du mystère mélancolique et tendre
Des lumières, des odeurs, des goûts et des couleurs
Qui viennent chaque année en juillet en Provence
Si le soleil y vient, si le monde y descend
Il faudra retourner quand poindra le moment
Dès septembre penser aux prochaines vacances
Qu’on prendra c’est certain en juillet en Provence

Extrait de « Funambule »  de Mattias Vincenot.

Ma fleur – Claude Nougaro

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Je n’ai qu’une fleur dans mon jardin
C’est une fleur que m’a fait le destin
Mais elle me grise quand je l’effleure
Ma fleur, ma fleur
Ma fleur est belle comme le jour
La nuit elle est encore plus belle que le jour
Elle m’en fait voir de toutes les couleurs
Ma fleur, ma fleur
Elle a tant d’épines, Dieu me pardonne
Que mille Jésus en feraient leur couronne
Mais son parfum quand on le sent
Cela vaut bien un peu de sang
Je n’ai qu’une fleur dans mon jardin
Je n’ai qu’une fleur, qu’une fleur vous dis-je
Et cette fleur marche sur ses deux tiges
Me fait marcher, m’effeuille le coeur
Ma fleur, ma fleur
Elle est plus rare qu’une fleur de serre
Mais il n’est pas rare qu’un jardinier la serre
D’un peu trop près surtout les greffeurs
De fleurs, de fleurs
Pour la retenir, lui faire peur
J’offre quelquefois quelques fleurs à ma fleur
De voir se faner des pétales
Sa bouche tremble, elle devient pâle
Je n’ai qu’une fleur dans mon jardin

Alors ma fleur me fait du charme
Et sur ses joues ruissellent tant de larmes
Qu’elle s’arrose avec ses pleurs
Ma fleur, ma fleur
Mais elle en rit le lendemain
Et va parfumer le jardin du voisin
Tant pis pour moi, mais si j’en meurs
Pas de fleurs
Oh non, pas de fleurs
Surtout pas de fleurs

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Le jour où je me suis aimé pour de vrai… de Charlie Chaplin

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Le jour où je me suis aimé pour  de vrai, j’ai compris qu’en toutes circonstances,    
J’étais à la bonne place, au bon moment.
Et, alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle…
Estime de soi.Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle,  n’était rien d’autre qu’un signal quand je vais contre mes convictions.
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle…
Authenticité.Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive, contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle…
Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation, ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui je sais que ça s’appelle…

Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire …  Personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle…

Amour Propre.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans , j’ai abandonné les Méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que ça s’appelle…

Simplicité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui j’ai découvert l’…

Humilité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. 
Aujourd’hui, je vis au  présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et ça s’appelle…

Plénitude.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.  Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.
Tout ceci est….

SAVOIR VIVRE !

“ Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter…

…Du chaos naissent les étoiles. ”

Charlie Chaplin.

Juin

Juin dans DIVERS : 1105230709461066578204695

Dans cette vie ou nous ne sommes
Que pour un temps si tôt fini,
L’instinct des oiseaux et des hommes
Sera toujours de faire un nid ;

Et d’un peu de paille ou d’argile
Tous veulent se construire, un jour,
Un humble toit, chaud et fragile,
Pour la famille et pour l’amour.

Par les yeux d’une fille d’Ève
Mon coeur profondément touché
Avait fait aussi ce doux rêve
D’un bonheur étroit et caché.

Rempli de joie et de courage,
A fonder mon nid je songeais ;
Mais un furieux vent d’orage
Vient d’emporter tous mes projets ;

Et sur mon chemin solitaire
Je vois, triste et le front courbé,
Tous mes espoirs brisés à terre
Comme les oeufs d’un nid tombé.

François Coppée

Citation

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« Qu’est-ce que le bonheur, sinon l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène ? »

Albert CAMUS

A l’école de la vie (Grand Corps Malade)

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J’y suis entré tout petit sans le savoir, comme tout le monde

Derrière ses murs, j’ai grandi et j’ai observé chaque seconde

J’y suis entré naturellement, personne m’a demandé mon avis

J’ai étudié son fonctionnement, ça s’appelle l’école de la vie

Faut savoir qu’ici tout s’apprend, les premières joies et les colères

Et on ne sort jamais vraiment de cet établissement solaire

A l’école de la vie, y a des matières obligatoires

Et certains cours sont en option pour te former à ton histoire

La vie démarre souvent avec le prof d’insouciance,

Il est utile, il t’inspire et puis il te met en confiance

Mais juste après vient le cours des responsabilités,

Tu découvres les maux de tête et les premiers contrôles ratés

Le cours de curiosité est un passage important,

En le comprenant assez tôt, j’ai gagné pas mal de temps

Puis j’ai promis que je m’inscrirai dans le cours de promesse …

Mais j’ai parfois été fort dans le cours de faiblesse

[Refrain]
A l’école de la vie, tout s’apprend, tout s’enseigne
Tout s’entend, on s’entraine, des matières par centaines
C’est l’école de la vie, j’ai erré dans ses couloirs
J’ai géré dans ses trous noirs, j’essayerai d’aller tout voir

En cours de grosse galère, j’ai eu quelques très bonnes notes,
C’est ce genre de résultats qui te fait connaitre tes vrais potes
Ca m’a donné des points d’avance et une sacrée formation
Pour le cours de prise de recul et celui d’adaptation
Je me souviens du cours d’espoir, j’avais des facilités,
à moins que je ne confonde avec le cours de naïveté
Puis il y avait une filière mensonge et une filière vérité,
J’ai suivi les deux cursus, chacun à son utilité
En cours de solitude, j’avais un bon potentiel,
Se satisfaire de soi même est un atout essentiel
Mais j’aime bien aussi l’ambiance qu’il y avait dans le cours de bordel,
J’ai vite compris que l’existence se conjugue mieux au pluriel
C’est qu’en cours d’humanité j’ai eu deux très bons professeurs,
On a eu des travaux pratiques tous les jours, moi et ma soeur
J’espère que petit à petit, j’ai bien retenu leurs leçons
Et qu’à l’école d’une autre vie, je transmettrai à ma façon

[Refrain]

En cours d’histoire d’amour, j’ai longtemps été au fond de la classe
Le cul contre le radiateur, j’ai bien cru trouver ma place
Mais en pleine récréation, alors que je n’attendais rien
J’ai reçu ma plus belle leçon et le prof m’a mis très bien
Au cours de liberté y avait beaucoup d’élèves en transe
Le cours d’égalité était payant, bravo la France
Pour la fraternité, y avait aucun cours officiel,
Y avait que les cours du soir, loin des voies institutionnelles
Alors on saigne, on cicatrise,
On se renseigne, on réalise
Les bons coups et les bêtises
On salit, on se divise
Moi pour comprendre l’existence un peu plus vite ou un peu mieux,
J’ai choisi le cours d’enfance en ville, j’ai même pris l’option banlieue
Reste qu’au cours de bonheur, le prof était souvent malade,
On s’est démerdés tous seuls, on a déchiffrer ses charades
Autodidacte en sentiments, y aura pas d’envie sans piment
Dans mes cahiers en ciment, moi j’apprends la vie en rimant…

Citation

Citation dans PAYSAGES, NATURE  : 1102210552231066577689999

Tendez l’oreille et écoutez votre vie. Songez au mystère insondable qu’elle représente. Au milieu de l’ennui et de la douleur, pas moins que dans l’excitation et la joie : touchez, goûtez, humez jusqu’à son coeur sacré et secret, car, en analyse finale, chaque instant est un instant clef et la vie elle-même est un état de grace. 

FREDERICK  BUECHNER

Le miroir…des apparences ! Conte tibétain

rgs033.jpgUn jour, un vieux paysan tibétain se rend à la ville pour vendre sa récolte. Content car il a fait de bonnes affaires, il se promène dans le marché, posant ses yeux de ci, de là.

Quel est donc cet étrange objet brillant qu’il n’a jamais vu… C’est un miroir, mais il ne le sait pas ! Il  le place face à lui et voit ? son père ! Emu de n’être plus seul, il achète l’objet brillant et rentre chez lui.

Dans un coffre de sa chambre il dépose le miroir afin de voir le visage de son père quand la mélancolie l’empoigne.

Bien entendu, sa femme le surprend à ouvrir et à fermer le coffre les yeux brillants, et fort intriguée, un jour qu’il est aux champs, elle se rend dans la chambre, ouvre le coffre, se penche et voit ? … une femme dont la jeunesse est passée, les yeux grands ouverts de stupéfaction, la bouche ouverte sur un cri !

Verte de jalousie, elle accable son mari qui, le malheureux, invoque son père quand elle le somme de lui donner des explications quant à cette inconnue !

Une nonne passe par là, les entend se disputer et souhaitant les aider se penche à son tour sur le coffre avant de le refermer et de dire avec sérénité : « Il n’y a pas là de quoi vous quereller… c’est une nonne ! »

Citation

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Apprends la sagesse dans la sottise des autres.


Proverbe japonais.

Nuits de juin

vangoghlanuittoilesurlerhne.jpg( Van Gogh)

L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte,
On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent.

Les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.

Victor Hugo, Les rayons et les ombres


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