Selon la légende, les Calanches sont le fruit de la rage de Satan.
Econduit par une jeune bergère corse, il aurait brisé la roche pour lui donner toutes les formes fantastiques qu’on peut observer aujourd’hui.
Selon la légende, les Calanches sont le fruit de la rage de Satan.
Econduit par une jeune bergère corse, il aurait brisé la roche pour lui donner toutes les formes fantastiques qu’on peut observer aujourd’hui.
C’est un petit jardin aménagé dans une cour intérieure de l’immeuble du 83, grande rue de la Croix-Rousse. On y accède par un passage situé au n°87 de la même rue.
Il a été créé par Jules Senis (1913-1983), un artisan maçon carreleur, réfugié de la guerre d’Espagne qui a consacré les vingt dernières années de sa vie à la création d’un jardin « extraordinaire » dédié à sa mère Rosa Mir Mercader, à la Vierge Marie (un autel lui est dédié).
Jules Senis était atteint d’un cancer ; après des années d’hôpital, il eut une rémission de son cancer. Il avait fait le vœu de construire un jardin s’il sortait de l’hôpital. Le jardin Rosa Mir est ce jardin qu’il avait rêvé.
est composé d’un ensemble de colonnes et de traverses décorées de milliers de coquillages dispersés savamment en alternance avec des pierres qui tapissent l’ensemble des surfaces.
L’ensemble ne fait pas plus de 400 m², mais le dépaysement y est total !
Légende de Provence
Sur la montagne de la Sainte-Baume, dans l’est du Saint-Pilon, on voit une hauteur qui s’appelle le Baou dei Béguinos (la barre des Béguines). La légende raconte que ce nom lui a été donné à la suite d’un miracle survenu en cet endroit. Au temps où il y avait des couvents d’hommes et de femmes dans divers endroits de cette montagne, il arriva un jour que deux jeunes béguines, aussi jolies que pures et pieuses, se promenant dans le bois s’égarèrent parce que en disant leur chapelet, elles n’avaient pas fait suffisamment attention au chemin qu’elles faisaient. Or, elles étaient arrivées ainsi jusqu’au sommet de la montagne, lorsqu’elles rencontrèrent deux jeunes chevaliers en quête de bonnes fortunes. Les deux débauchés, frappés de la beauté des béguines, leur dirent des paroles déplacées et bientôt, s’enhardissant, ils voulurent passer des paroles aux actes. Les deux saintes filles, effarouchées, se mirent à courir. Les jeunes gens se piquant au jeu les poursuivirent et il arriva un moment où les pauvres filles se trouvèrent acculées contre le bord du précipice, sans autre alternative que la mort ou le péché. Elles préférèrent la mort. D’un commun accord, elles recommandèrent leur âme à sainte Magdeleine et s’élancèrent dans le vide. Mais la sainte ne les abandonna pas, elles furent soutenues par des anges, firent leur terrible saut de près de trois cents mètres de hauteur sans éprouver le moindre mal. Délivrées ainsi, miraculeusement, des obsessions des deux impies, elles rentrèrent dans leur couvent, en continuant à égrener leur chapelet.
Lettre de l’auteur, envoyée à ses amis :
Si pour un instant Dieu pouvait oublier que je suis une marionnette de chiffon
et m’offrait une parcelle de vie, j’en profiterais le plus possible.
Je ne dirais probablement pas tout ce que je pense
mais je penserais tout ce que je dis.Je dormirais peu, je rêverais davantage,
sachant que pour chaque minute pendant laquelle nous fermons les yeux
nous perdons soixante secondes de lumière.
Je marcherais alors que les autres s’arrêtent ;
je me réveillerais quand les autres s’endorment.Je prouverais aux hommes combien ils se trompent
en pensant qu’ils cessent d’être amoureux en vieillissant,
sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux.Je donnerais des ailes à un enfant,
mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.
J’enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l’âge mais avec l’oubli.J’ai tant appris de vous, les hommes…J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne
sans savoir que le vrai bonheur est dans la manière de l’escalader.J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre pour la première fois
dans sa petite main le doigt de son père il le retient pour toujours.
J’ai appris qu’un homme n’a le droit d’en regarder un autre de haut
que pour l’aider à se lever.Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses.
Si je savais que ce sont les dernières minutes que je te vois
je te dirais “Je t’aime” et j’ignorerais, honteusement, que tu le sais déjà.Il y a toujours un lendemain,
et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses :
mais si jamais je n’ai plus que ce jour,
j’aimerais dire à tous ceux que j’aime combien je les aime.
Le lendemain n’est assuré pour personne, jeune ou vieux.
Aujourd’hui ce peut être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes.
N’attends donc pas davantage,
agis aujourd’hui parce que demain n’arrivera peut-être jamais
et que sûrement tu regretteras de n’avoir pas pris le temps d’un sourire,
d’une caresse, d’un baiser, trop occupé que tu étais.Garde auprès de toi ceux que tu aimes;
dis-leur à l’oreille que tu as besoin d’eux; aime-les et soigne-les bien;
prends le temps de leur dire
“je te comprends”, “pardonne-moi”, “s’il te plaît”, “merci”
et tous les autres mots d’amour que tu connais.Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer.
Car personne ne se souviendra de tes pensées secrètes.
Il faut qu’elles soit dites … avant que tout soit consommé… »
Gabriel Garcia Marquez
L’arbre du voyageur, originaire de Madagascar, est l’emblème des Malgaches….
Insolite et gracieux , il peut faire 10 à 30 mètres de haut.Il tient à la fois du palmier et du bananier Il contiendrait à la base de la gaine foliaire des réserves d’eau de pluie….qui permettaient aux voyageurs de se désaltérer autrefois!
Sa forme en éventail est connue de tous les amateurs d’exotisme……
Les plus vieux arbres de France ?
A La Haye-de-Routot (dans le 76), poussent dans le cimetière deux arbres exceptionnels (des Ifs) dont l’âge est pour le premier estimé à 1600 ans (vraisemblablement le plus vieil arbre d’Europe !) et pour le second à 1400 ans (seulement !!! )Compte tenu de leur âge ces arbres sont creux (mais bien vivants car la sève continue de circuler en périphérie).
Ont donc été installés dans l’un, au 19ème siècle, une chapelle (au sein du plus vieux des ifs), et dans l’autre (le plus “jeune”) un oratoire.Plaise à la nature de nous les garder encore très longtemps !!!!!!
Le Chène d’Allouville Bellefosse (76)
Il est situe aprés le pont de Brotonne , entre Yvetot et Lillebonne . Ce très vieux chêne (sans cesse restauré et consolidé) contient 2 chapelles construite en 1696 et refaite en 1851 ! On pense qu’il a environ 1000ans il mesure 25 M de haut et a 15 M de circonférence, ce magnifique spécimen a était signalé et photographié par Mireille Verger
Les Sequoas géants en Californie
Les séquoias sont les plus grands êtres vivants et ont une espérance de vie de plus de 2000 ans.Le plus grand séquoia, Général Sherman Tree mesure 84 mètres de haut, a une circonférence de 31 mètres pour un diamètre de 11 mètres à sa base. A 18 mètres, son diamètre est de 5,3 mètres, à 55 mètres, son diamètre est de 4,3 mètres
Le Cyprés ahuehuete au Mexique
Il se trouve dans le village de Santa Maria del Tule tout près de la ville d’OAXACA, sur la place de l’église qu’il domine de tout sa hauteur.
C’est un cyprés de Montezuma (Taxodium mucronatum) de 41 m de haut et 35,80 m de circonférence, 1,50 m du sol. Il est estimé à 2000 ans ! poids approximatif 509 tonnes.
Au moyen âge, Ansouis occupait une place idéale pour contrôler la route entre Aix en Provence et Apt.
Aujourd’hui, ce village merveilleusement conservé est toujours dominé par son magnifique château, ancienne possession de la famille de Sabran depuis 8 siècles.
Une décision de justice leur fait vendre le bien . La vente a finalement eu lieu avec une séance de surenchères où Pierre Cardin échouera dans sa tentative d’acquisition et c’est donc, depuis deux ans, la propriété privée d’un couple de Marseille, couple sympathique dont Madame vous servira de guide dans ce chateau qui reserve bien des surprises.
Ce château à la fois place forte médiévale et bastide du XVIIe siècle, a conservé un donjon et des tourelles de forteresse, ainsi que des remparts dotés de créneaux et de mâchicoulis. Les jardins sont magnifiques, décorés de buis taillés et remarquablement entretenus. De la terrasse, la vue sur la montagne Ste Victoire est superbe.
Avant de l’atteindre, on traverse la grande place et on parcourt les ruelles aux maisons joliment restaurées : les plus anciennes datent des XVe et XVIIe siècles. L’église paroissiale St Martin est encore plus ancienne : à l’intérieur, on peut admirer des bustes reliquaires, des panneaux de bois et un retable du XVIIe siècle.
Il est né en 1890 en Autriche – Hongrie, de parents fortunés, son père entrepreneur et maire de sa petite ville. Il a eu la chance de recevoir la meilleure éducation dans les collèges les plus réputés et est incontestablement doué pour toutes les matières littéraires. Ses professeurs ne tarissent pas d’éloges à son égard. En effet, il est remarquablement brillant et possède tous les atouts pour devenir un grand avocat.Mais à 19 ans, Victor ne l’entend point de cette oreille et ne veut pas devenir avocat. Une fois ses études terminées et parfaitement bilingue, il entretient le désir ardent de réussir, et tout de suite. Un jour sans prévenir quiconque de son départ, il s’en va pour Paris avec cette idée fixe en tête ; faire fortune et par n’importe quel moyen…La Belle Epoque à Paris, 1909. Endroit rêvé pour les audacieux, surtout lorsqu’on est beau garçon, sans scrupules et intelligent comme lui. Il décide alors de se lancer dans un marché particulièrement rentable, le proxénétisme. Mais il se rend vite compte que la violence du milieu ne correspond pas à ses principes personnels. Il se fait sauvagement agresser par un concurrent jaloux et se trouve un autre lieu propice pour son “travail”.
Pendant quelques années il croise entre New York et Paris sur des grands paquebots. Un ami lui a appris comment arnaquer quelqu’un de manière à ce que la personne se prenne seule au piège et puisse n’en vouloir qu’à elle-même. Lustig applique ses multiples talents au poker et gagne fructueusement sa vie de fraudeur et de tricheur.
Il cesse ses activités de joueur-voleur en 1914. La guerre menaçant les bateaux, le lieu n’est plus idéal pour continuer ses activités. Il voyage jusqu’au Nouveau Monde. Une fois en Amérique, ses manières raffinées et élégantes, pour ne pas dire européennes, font des ravages.Bien entendu, il use au maximum de son charme et ses tactiques de fraudeur restent les mêmes : Il s’arrange toujours pour que la victime ne soit pas juridiquement une victime, faisant en sorte qu’elle se piège elle-même. Ainsi la ” victime ” ne peut pas porter plainte et l’accuser d’escroquerie, ayant trop honte d’avoir été une victime naïve.Ces sanglantes années de guerres qui aont marqué le monde, il les a passé dans une prison d’Amérique, écroué pour avoir escroqué un directeur de banque dans une affaire immobilière, mais Victor n’en a cure. Il est quelque peu dénué de sens moral ce qui contraste singulièrement avec son intelligence remarquable.
En 1925, Victor Lustig arrive à Paris les poches pleines du butin de ses escroqueries menées sur le continent américain. Ayant dilapidé sa fortune dans les endroits prestigieux de la ville, il se remet à travailler, enfin à sa manière d’escroc bien entendu…Au hasard d’une lecture dans un journal, l’attention de Victor est attirée par le titre d’un article. La Ville de Paris aurait des problèmes avec la Tour Eiffel, les réparations nécessaires à son entretien coûtent trop cher à la ville et le problème était de trouver un financement pour les effectuer.
Le gouvernement a donc décidé de la démonter et d’en revendre les pièces au plus offrant.
C’est du moins ce qu’affirme sans sourciller Victor LUSTIG aux cinq plus importants ferrailleurs du moment, qu’il a conviés à une réunion confidentielle dans un grand hôtel de la capitale. D’origine
tchécoslovaque, ce personnage haut en couleurs parle cinq langues et se fait appeler Monsieur le Comte, un titre de noblesse évidemment usurpé.En compagnie d’un complice, Dan Collins, qu’il fait passer pour son directeur de cabinet, LUSTIG se présente à ses interlocuteurs comme le sous-ministre des Postes et Télégraphes, qui gère l’édifice. Il leur exhibe les articles des journaux du 8 mai, qui lui ont inspiré son entourloupe. Ce jour là, la presse expliquait, en effet, que la Tour Eiffel, à l’origine construction temporaire pour l’Exposition universelle de 1889, avait besoin d’un sérieux nettoyage, et que les pouvoirs publics envisageaient de la démonter, pour limiter les frais. Divers documents à l’en-tête du ministère, faux, bien sûr, achèvent d’accréditer ses dires.Après une visite « officielle » de la Tour Eiffel, la vente aux enchères est remportée par un certain Monsieur Poisson. Persuadé qu’il réalisera un substantiel bénéfice sur la revente du métal, le ferrailleur convie LUSTIG à célébrer son succès au restaurant.
A table, l’escroc réalise qu’il n’a peut-être pas encore complètement plumé son pigeon. Il lui propose alors d’intervenir, moyennant un substantiel dessous de table, pour lui faire obtenir la
Légion d’honneur. Ce nouveau marché conclu, l’acheteur crédule se présente quelques jours plus
tard au ministère, afin de s’y faire remettre le planning des travaux. Il ne tarde pas à comprendre qu’il s’est fait berner.
C’est malgré tout déjà trop tard : fortune en poche, LUSTIG et son complice ont déjà filé en train pour l’Autriche. Ils en reviennent quelques temps plus tard, bien décidés à renouveler l’opération. Mais leur nouvelle victime se révèle moins facile à manoeuvrer et flaire le mauvais coup.
Les deux escrocs ont tout de même le temps de gagner le Havre. Ils y embarquent sur le premier paquebot à destination des Etats-Unis.
Il tombe en 1934 pour une affaire de fausse monnaie et est condamné à 15 ans de détention à Alcatraz. Le 9 mars 1947, il contracte une pneumonie et meurt deux jours plus tard.
Cet exploit fut repris dans le livre L’homme qui vendit la tour Eiffel (The Man Who Sold the Eiffel Tower) de James F. Johnson et en:Floyd Miller, paru en 1961 chez Doubleday pour la version originale et en 1963 chez Calmann-Lévy pour la traduction française. En 1964, Claude Chabrol réalisa un court-métrage inspiré de cette histoire intitulé L’homme qui vendit la tour Eiffel dans le film à sketches Les Plus Belles Escroqueries du monde..
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