Apprends la sagesse dans la sottise des autres.
Proverbe japonais.
Légende de Provence
Sur la montagne de la Sainte-Baume, dans l’est du Saint-Pilon, on voit une hauteur qui s’appelle le Baou dei Béguinos (la barre des Béguines). La légende raconte que ce nom lui a été donné à la suite d’un miracle survenu en cet endroit. Au temps où il y avait des couvents d’hommes et de femmes dans divers endroits de cette montagne, il arriva un jour que deux jeunes béguines, aussi jolies que pures et pieuses, se promenant dans le bois s’égarèrent parce que en disant leur chapelet, elles n’avaient pas fait suffisamment attention au chemin qu’elles faisaient. Or, elles étaient arrivées ainsi jusqu’au sommet de la montagne, lorsqu’elles rencontrèrent deux jeunes chevaliers en quête de bonnes fortunes. Les deux débauchés, frappés de la beauté des béguines, leur dirent des paroles déplacées et bientôt, s’enhardissant, ils voulurent passer des paroles aux actes. Les deux saintes filles, effarouchées, se mirent à courir. Les jeunes gens se piquant au jeu les poursuivirent et il arriva un moment où les pauvres filles se trouvèrent acculées contre le bord du précipice, sans autre alternative que la mort ou le péché. Elles préférèrent la mort. D’un commun accord, elles recommandèrent leur âme à sainte Magdeleine et s’élancèrent dans le vide. Mais la sainte ne les abandonna pas, elles furent soutenues par des anges, firent leur terrible saut de près de trois cents mètres de hauteur sans éprouver le moindre mal. Délivrées ainsi, miraculeusement, des obsessions des deux impies, elles rentrèrent dans leur couvent, en continuant à égrener leur chapelet.
L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entrouverte,
On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent.
Les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.
Victor Hugo, Les rayons et les ombres
Il y a un mois débutaient mes cours de dessin par le biais du net/mail avec Linda Huber, une spécialiste du dessin réaliste.
J‘en suis toujours à mon premier dessin (format A3) dont je vous fais partager aujourd’hui, l’état d’avancement.A ce stade, j’en suis à une vingtaine d’heures de travail dessus
Prochaine étape , accentuer les ombres droites du visage et créer ainsi du volume…
le modèle :
« Nous, les humains avons tendance à oublier ou ignorer les principes de l’existence.
Chaque action a un impact direct sur notre environnement, le changement est inévitable, la stase est contre nature, le temps est au-delà de notre influence, la conception est le commencement de la mort ainsi que la vie, et bien d’autres.
Notre défi est d’accepter humblement les dons de la nature et vivre selon les enseignements mis en avant sans nous imposer notre volonté à l’arrogance de l’autre et de la planète.
En tant qu’êtres humains , pour embrasser pleinement la technologie, nous nous sentons de plus en plus anxieux désorientés :
En combinant le réalisme, le surréalisme, le symbolisme je transmets le langage universel de la nature comme je la comprends. ,
visuellement je combine la figure humaine, les plantes, les animaux et toutes les autres formes de la matière dans des tableaux vivants.
Mes peintures servent de rappel à moi-même, et peut-être à d’autres, que toute la vie sur Terre est un organisme unique ».
Steven Kenny
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