En 794, l’empereur Kamnu est un grand admirateur de la civilisation chinoise. Il fait édifier une nouvelle capitale qui sera Kyoto, sur le modèle de la capitale de Chine, Changan. A cette époque, les filles qui dansaient sur des prières bouddhistes étaient aussi les maîtresses des guerriers et des nobles. De ce curieux mélange de traditions, d’esthétique et de plaisir allait naître peu à peu l’art des geisha.
On peut situer sa véritable naissance à 1600, quand le shogun Tokugawa s’installa à Edo, c’est à dire Tokyo, pour y exercer sa dictature militaire. Leur rôle alors se précisa : d’abord danseuses et musiciennes, elles eurent ensuite à verser le saké pour les convives des banquets. L’histoire des geisha est donc courte. Mais elles furent rapidement appréciées par leur éducation et leur raffinement dans l’art de converser et leur élégance. Elles devinrent assez vite les confidentes des hommes de la haute société ou des détendeurs de pouvoir.
En 1700, un décret shogunal voulut réglementer cette nouvelle profession et obligea les geisha à résider dans des « quartiers réservés ». Devant ce regroupement forcé avec les prostitués des quartiers de plaisir, un certain nombre de geisha décidèrent de quitter leur maison (Okiya), l’établissement qui les formaient. Elles se regroupèrent alors en écoles. Au 18ème siècle, les geisha étaient considérées comme exerçant une profession définie, bien distincte de celle des courtisanes, les yujo. Elles ne devaient pas vendre leurs charmes, ni porter de tenues voyantes.
Aujourd’hui les geisha ont refusé toute occidentalisation et c’est ainsi qu’elles sont devenues les dépositaires d’une grande partie de ce qui furent la culture et la structure de la société japonaise traditionnelle.
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Archives pour la catégorie FEMMES (photos ou illustrations ):
Geisha
Publié 12 février 2010 dans ARTICLES DIVERS :, FEMMES (photos ou illustrations ): et IMAGES QUE J'AIME : 2 CommentairesQuelques notes pour une bonne journée…
Publié 8 février 2010 dans FEMMES (photos ou illustrations ):, IMAGES QUE J'AIME : et MUSIQUE 7 CommentairesBlanche dentelle
Publié 4 février 2010 dans ARTICLES DIVERS :, FEMMES (photos ou illustrations ): et IMAGES QUE J'AIME : 3 CommentairesLa Dentelle est, par définition, une pièce textile indépendante ajourée, réalisée à la main soit avec du fil et une aiguille (dentelle à l’aiguille), soit au moyen de fil enroulé sur des fuseaux (dentelle aux fuseaux).
La dentelle telle qu’on la connaît maintenant apparaît au XVIème siècle mais son origine reste incertaine et chaque pays en revendique une différente. La passementerie serait à l’origine de la dentelle aux fuseaux. La plupart des dentelles en France étaient importées d’Italie et de Flandre.
L’essor de la dentelle avec la mode à la cour ne cesse d’accroître de la fin du XVIème siècle au premier tiers du XIXème siècle.
En 1665, par mesure économique, Colbert interdit l’importation et fonde les manufactures royales dont Alençon. Plus tard, d’autres écoles voient le jour (1838 : Le Puy en Velay). Certaines pièces de dentelles (la Valenciennes, la dentelle de Malines…) pouvaient atteindre des prix considérables, dépassant même le prix d’œuvres d’art ! En effet, le temps nécessaire à la réalisation d’une pièce de dentelle pouvait être de plusieurs centaines d’heures. Malheureusement, les dentellières gagnaient très mal leur vie. Ce qui ne les empêchait pas d’être passionnées par leur métier et de pas vouloir en changer.
La dentelle a toujours fasciné, les hommes comme les femmes. Malheureusement pour raison économique la dentelle décline et disparaît avec les 2 guerres.
Le renouveau de la dentelle apparaît par l’initiative de particulières vers 1974.
Une femme est l’amour
Publié 3 février 2010 dans FEMMES (photos ou illustrations ): et RECITS, POEMES & CITATIONS : 4 CommentairesUne femme est l’amour, la gloire et l’espérance ;
Aux enfants qu’elle guide, à l’homme consolé,
Elle élève le coeur et calme la souffrance,
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.
Courbé par le travail ou par la destinée,
L’homme à sa voix s’élève et son front s’éclaircit ;
Toujours impatient dans sa course bornée,
Un sourire le dompte et son coeur s’adoucit.
Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :
Bien longtemps à l’attendre il faut se résigner.
Mais qui n’aimerait pas, dans sa grâce sereine,
La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?
Gerard de Nerval
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