J’habite un pays sombre plein de rêves profonds. Les récits de grand-mère et les signes de croix ont mis une chimère charmante, dans les bois.
Victor HUGO
J’habite un pays sombre plein de rêves profonds. Les récits de grand-mère et les signes de croix ont mis une chimère charmante, dans les bois.
Victor HUGO
Sur le chemin près du bois
J’ai trouvé tout un trésor :
Une coquille de noix
Une sauterelle en or
Un arc-en-ciel qu’était mort.
A personne je n’ai rien dit
Dans ma main je les ai pris
Et je l’ai tenue fermée
Fermée jusqu’a l’étrangler
Du lundi au samedi
Le dimanche je l’ai ouverte
Mais il n’y avait plus rien !
Et j’ai raconté au chien
Couché dans sa niche verte
Comme j’avais du chagrin.
Il m’a dit sans aboyer :
<< Cette nuit, tu vas rêver. >>
La nuit, il faisait si noir
Que j’ai cru à une histoire
Et que tout était perdu
Mais d’un seul coup j’ai bien vu
Un navire dans le ciel
Traîné par une sauterelle
Sur des vagues d’arc-en-ciel !
René De Obaldia
On voit tout le temps, en automne
Quelque chose qui vous étonne,
C’est une branche tout à coup,
Qui s’effeuille dans votre cou ;
C’est un petit arbre tout rouge,
Un, d’une autre couleur encor,
Et puis partout, ces feuilles d’or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.
Lucie Delarue-Mardrus
Dans notre prochaine existence,
nous nous garderons bien d’être humains,
nous serons deux oies sauvages,
volant bien haut dans le ciel,
les neiges aveuglantes,
les mers et les eaux,
les monts et les nuages,
les poussières rouges du monde,
de loin nous les regarderons
comme si nous n’étions jamais tombés.
N’Guyen-Khac-Hieu
(poète vietnamien)
A comme Amitié
Regardez bien autour de vous,
Dehors, à l’intérieur, toujours une fleur
Que vous apprécierez plus que tout
Elle est pour vous une amie, elle a du cœur
Elle arrive toujours, tout simplement
Pour vous écouter, vous aider et partager.
Sans hésiter, ni compter son temps…
Ce sentiment si profond, c’est l’amitié
Toi, fragile et beaucoup trop sensible,
Toi, dont le cœur a été souvent meurtri
Même si cela paraît pour certains risible
Le plus difficile et le plus triste, c’est ta fratrie.
C’est pourquoi tu apprécies l’amitié de toujours
Qui ouvre son cœur, à n’importe quel moment
Et cela, sans jamais rien attendre en retour,
Comme à l’époque où vous étiez enfants
Larry eut le sentiment de léviter et pourtant son corps n’avait pas bougé. En dessous de lui, il se voyait nettement couché à côté de Mary son épouse endormie. Tout se passait comme s’il était ‘sorti’ de son propre corps. Mais peut-être que tout cela n’était qu’un simple rêve !!!Et pourtant tout cela paraissait bel et bien réel. Sa vision de la chambre était trop nette, trop précise pour ce soit un rêve. Afin de s’assurer de la réalité des évènements, Larry voulut tenter l’impossible. Du haut du plafond où son corps flottait, Larry regarda par la fenêtre et vit la ligne de chemin de fer. Comme il se demandait s’il lui était possible de l’atteindre, il franchit la vitre comme par enchantement et se retrouva en train de planer à l’air libre. Il parvint ainsi très facilement jusqu’à la ligne du chemin de fer qu’il suivit un instant : ‘l’impression était grisante’ dit-il. Et puis Larry Mayer aperçut au-dessus de lui un étrange tunnel de brume suspendu dans les airs. Il ne put résister à la tentation d’y pénétrer. Alors qu’il flottait librement à l’intérieur du tunnel, des centaines de mains surgirent de la brume agrippant son corps. Alors que Larry tentait de repousser ses agresseurs sans visage, soudain la brume à l’extrémité du tunnel se dissipa révélant un paysage de montagnes inconnu de Larry. Le site était d’une époustouflante beauté, une lumière beige pastel baignait les sommets. Dans le ciel d’un bleu limpide brillait un soleil doré. Le paradis qui s’ouvrait devant lui à présent lui paraissait accessible mais quelque chose lui disait que le moment n’était pas encore venu. Alors qu’il contemplait ce panorama, des mains venues de nulle part l’empoignèrent. C’est alors qu’il réintégra sa dépouille charnelle. Il était étendu sur son lit, haletant et en sueur.Larry resta éveillé longuement songeant à ce qu’il avait vécu : était-ce autre chose qu’un rêve particulièrement marquant ? Etait-il possible que l’essence même de son être, son âme peut-être, ait quitté son corps pour une autre dimension ? Que faut il en penser…A vous de juger ! Petit complément : Comment voyager hors du commun Le parapsychologue français Raymond Réant a mis au point une méthode de voyage astral comprenant 2 phases : le départ et la séparation. Etendez-vous sur votre lit et relaxez-vous pendant 2 à 3 minutes. Ensuite fermez les yeux et représentez-vous un point situé à 10 centimètres devant le 3ème œil des Orientaux situé à la racine du nez entre les deux sourcils. Tout en visualisant ce point, imaginez-vous en train de léviter et de vous élever jusqu’à 10 centimètres du plafond de la pièce où vous vous trouvez. Puis faites le chemin inverse : imaginez que vous redescendez vous placer à 10 cm de votre corps physiques. Vivez attentivement cette sensation puis replacez normalement votre corps astral dans votre corps physique. Ouvrez ensuite les yeux. Répétez cet exercice plusieurs jours de suite avant de passer à la phase 2. Sortez de votre corps physique et flottez au-dessus de celui-ci jusqu’à ce vous éprouvez une sensation de chute, signe que vous débutez votre voyage astral. Vous vous sentez captif d’un long tube sombre au bout duquel jaillit une lumière intense. Dans un bruissement soyeux vous progresserez alors vers cette lumière. Vous serez à ce moment hors de votre corps physique. Votre ‘double’ pourra l’observer. Durant tout le voyage, vous vous sentirez relié à votre corps physique par un cordon lumineux. Quand vous souhaiterez retourner dans votre corps physique, il suffira d’exprimer le désir que votre ‘double’ revienne à son point de départ. Vous réintégrez alors votre corps physique avec la désagréable sensation d’entrer dans une substance gluante… |
ETRANGES FLEURS
L’automne met dans les lilas
D’étranges fleurs que nul ne voit,
Des fleurs aux tons si transparents
Qu’il faut avoir gardé longtemps
Son âme de petit enfant
Pour les voir le long des sentiers
Et pour pouvoir les assembler
En un seul bouquet de clarté
Comme font, à l’aube, les anges
Les mains pleines d’étoiles blanches…
Maurice Carême
Derniers commentaires