Espoir

Merci Monique pour ton beau poème : 

Toujours croire ce qui vous paraît impossible
Il faut toujours, croyez moi, avoir de l’espérance
Même si parfois, votre idée vous paraît incertaine
Quelque soit la dimension de votre souffrance
Votre cœur peut avoir une surprise de taille et soudaine.

Parfois les dures réalités de la vie entament
Ce qui pour vous était acquis et à jamais
Et dans ces moments là, imaginez comme une lame
De fonds qui ce qui vous manque, vous apporterait.

A ce moment là, ce que l’on ressent est incommensurable
Les peines, les rancoeurs, la tristesse, tout s’envole
Avoir envie de crier sa joie, cacher ses larmes aimables
Mais ne pas le faire, profiter le plus possible de ce petit rôle.

Ce moment même s’il est court, restera oh combien doux
Et jamais vous n’oublierez que le mot espoir
Présent dans vos pensées, et que ce vide, ce trou
Fut comblé et restera le projet de le ou la revoir.

Alchimie du verbe

“J’écrivais des silences, des nuits, je notais l’inexprimable. Je fixais des vertiges.”

[Arthur Rimbaud] – Alchimie du Verbe

Le cerf se voyant dans l’eau

Dans le cristal d’une fontaine
Un Cerf se mirant autrefois
Louait la beauté de son bois,
Et ne pouvait qu’avecque peine
Souffrir ses jambes de fuseaux,
Dont il voyait l’objet se perdre dans les eaux.
Quelle proportion de mes pieds à ma tête !
Disait-il en voyant leur ombre avec douleur :
Des taillis les plus hauts mon front atteint le faîte ;
Mes pieds ne me font point d’honneur.
Tout en parlant de la sorte,
Un Limier le fait partir ;
Il tâche à se garantir ;
Dans les forêts il s’emporte.
Son bois, dommageable ornement,
L’arrêtant à chaque moment,
Nuit à l’office que lui rendent
Ses pieds, de qui ses jours dépendent.
Il se dédit alors, et maudit les présents
Que le Ciel lui fait tous les ans.

Jean de la Fontaine  

 

A eux…

                       Pas besoin pour moi d’ un jour « spécial » pour penser à eux.

Ils sont toujours là, prés de moi ……car dans mon coeur !

Pour ceux que nous avons aimés et qui sont partis :

                        O ! Fleur pâle ornement des images d’automne 

Sans parfum qui nous grise, aussi sans volupté 

Quand je te vois t’ouvrir la gaieté m’abandonne
Mais tu souris toujours sous le ciel attristé

Tu fleuris quand tout meurt dans la nature entière.
Quand d’un feuillage d’or les arbres sont parés
Tu fleuris quand la rose à son heure dernière
Effeuille tristement ses pétales fanés.

Dans les jardins en deuil ta frileuse parure
Jette une note gaie et sur les tapis d’or
Par l’automne étendus, tes rameaux de verdure
Font croire que l’hiver est loin de nous encor.

Sur les tombeaux glacés tu remplaces les roses
Quand chaque fleur se fane au baiser des brouillards
Tu figures partout et dans les chambres roses
Et dans les grands salons et sur les corbillards.

N’es-tu pas, par ta grâce et par ta modestie
La fleur qui plaît aux yeux parmi toutes les fleurs.
Puisqu’au sein de la mort tu fais briller la vie
Comme un rayon d’espoir brille au sein des douleurs.

Le Chrysanthème.
Extrait Des Poésies Completes - 

Par Honoré Harmand

La soupe de la sorcière

Dans son chaudron la sorcière

Avait mis quatre vipères

Quatre crapauds pustuleux

Quatre poils de barbe-bleue

Quatre rats, quatre souris

Quatre cruches d’eau croupies

Pour donner un peu de goût

Elle ajouta quatre clous

Sur le feu pendant quatre heures

Ça chauffait dans la vapeur

Elle tourne sa tambouille

Et touille et touille et ratatouille

Sur le feu pendant quatre heures

Ça chauffait dans la vapeur

Elle tourne sa tambouille

Et touille et touille et ratatouille

Quand on put passer à table

Hélas c’était immangeable

La sorcière par malheur

Avait oublié le beurre

Jacques Charpentreau

La vie…

Quand la vie est une forêt,Chaque jour est un arbreQuand la vie est un arbre

Chaque jour est une branche

Quand la vie est une branche

Chaque jour est une feuille.

Jacques Prévert

Prends le temps…

Etre soi meme

Des gens uniques, de par le monde, Il en nait à chaque seconde. Chacun de nous porte en soi Une chose que les autres n’ont pas.  Les défauts et les qualités Font un cocktail à mélanger pour obtenir ce petit gout Celui qui n’appartient qu’à nous.  Les etres humains sont si divers Qu’il y aura toujours sur la terre Quelqu’un qui trouvera en nous Ce qui lui manque par dessus tout  Certains recherchent leurs contraires, D’autres c’est leurs semblables qu’ils préfèrent Mais l’important c’est d’arriver A s’accepter tel que l’on est. Et chercher à s’améliorer n’est pas forcément tout changer Quand on commence à s’apprécier, L’entourage l’a vite remarqué Il essaie de savoir pourquoi On est tellement sur de soi. Et tous ces gens qu’on admirait, Finissent par nous envier, Car eux aussi ils cherchent ailleurs, Ce qu’ils possèdent à l’intérieur.  Auteur inconnu

Le dragon d’écume

La légende raconte que depuis la nuit des temps,Dans la mer, sur les volcans, existent toutes sortes de dragons.Des bons, des sanglants, des petits ou des grands,Qui crachent le feu sur des princesses dans leur donjon.

Des dragons sages qui dorment sur leurs trésors,Ou vont caresser les nuages de leurs ailes.Noirs ou bleus, quand leurs reines sont d’or;D’orient ou d’occident mais toujours éternels.

Ils sont héros ou monstres des contes d’antan.Ils parlent par l’esprit ou par le cœur,Et détiennent dans leur âme le récit du temps,nos rêves, nos héroic-fantasys, nos tendres peurs.

Mais à tous ces mythes, je préfère le dragon d’écume.Né aux confins de la terre, dans la plus belle des forêts,Une nuit de pleine lune, hantée par la brume,issu d’un oeuf de nacre enfanté par les fées.

Un dragon d’écume, c’est si petit qu’un lutinpeut le retenir prisonnier de ses mains;Un dragon d’écume est si blanc de teint,Qu’un flocon de neige à coté semble tout brun.

Crache-t-il des flammes? Souffle-t-il le zéphyr?Gentil, méchant, saurait-il t’effrayer?Vit-il sur les volcans ou dans sa grotte tel un triste sire?Rien de tout cela. Alors me diras-tu, quel intérêt?

C’est que tu ne connais pas toute l’histoire,Tu ignores comment il est venu au mondeEt combien sa robe de lune est nimbée d’espoir.Tu ne sais pas combien pour lui l’amour abonde.

Car un dragon d’écume, cela nait d’un vœu d’enfant.Car un dragon d’écume c’est une part de fabuleux,C’est comme un ami toujours là, toujours présent,Qui ote tes malheurs de son sourire si précieux.

Un dragon d’écume, c’est simplement le merveilleux,Qui permet aux enfants d’inventer chaque jour,Des aventures, des rires, des légendes et des jeux.Le dragon d’écume, ne cherche pas, c’est juste mon autre mot pour l’imagination…

Poème trouvé sur le net

Champ de blé

Que les gens ne montrent pas trop d’assurance dans leurs jugements, comme celui qui, dans un champ, estime les blés avant qu’ils ne soient mûrs.

Dante