Le 4 décembre, jour de la Sainte Barbe, est aussi selon une tradition venue de Provence le jour où l’on plante du blé ou/et des lentilles dans de jolies coupelles décoratives. |
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Les origines de cette tradition remonteraient à l’antiquité grecque et romaine où l’on pratiquait des rites de fécondité.
Attention toutefois à ne pas laisser d’excédent d’eau dans vos coupelles car vos plantations risqueraient de pourrir. |
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Aujourd’hui nous plantons le Blé de la Sainte Barbe !
Publié 4 décembre 2010 dans ARTICLES DIVERS : 12 CommentairesPourquoi les Anglais roulent à gauche …
Publié 3 décembre 2010 dans ARTICLES DIVERS : 6 CommentairesAlors que la majorité des pays roulent à droite, les Anglais utilisent la voie de gauche. Oui, mais pourquoi ?Tout le monde en Europe connaît la particularité des Anglais à rouler à gauche, alors que quasiment tous les autres pays roulent à droite.L’origine de cette habitude date d’il y a très longtemps.
A vrai dire, cela remonte au Moyen-Age, puis à l’époque de Napoléon. Au Moyen-Age, le principal moyen de locomotion (surtout pour les chevaliers) était le cheval.
Les chevaliers anglais (et d’ailleurs de tous les pays à l’époque) portaient leur épée sur le flanc gauche du cheval afin de la prendre plus facilement de la main droite (la majorité existante a toujours été droitière).Ainsi, afin d’éviter de croiser les épées lors des joutes et/ou combats, les chevaliers ont pris l’habitude d’emprunter les voies de gauche.
Ceci a permis non seulement de pouvoir attaquer et se défendre facilement (on le répète, il y a énormément de droitiers par rapport aux gauchers, donc on s’est habitué aux manoeuvres droitières), mais aussi d’éviter les croisements d’épées lorsque l’on marche simplement (enfin, avec le cheval).Cette habitude s’est étendue au peuple et ainsi, il était coutume en Angleterre, mais aussi partout ailleurs, d’emprunter la voie de gauche.
La vraie question est alors : « Pourquoi les autres pays empruntent-ils maintenant la voie de droite ? »
Nous revenons donc en France à l’époque de l’Empire napoléonien.
Celui-ci, afin de déconcerter l’ennemi, a instauré le fait d’emprunter les voies de droite et ainsi d’avoir son ennemi à sa gauche.
Il a formé son peuple et ses soldats à se battre et se débrouiller ainsi.
De ce fait, au début, la France prit l’habitude d’être sur la voie de droite.
Lors des conquêtes de l’Empereur corse, il imposa ses habitudes, comme le font tous les vainqueurs.
Quand on connaît les victoires napoléonniennes, on comprend maintenant pourquoi partout en Europe (ou presque) on emprunte la voie de droite.
Les Anglais, eux, sont restés fidèles au Moyen-Age et aux chevaliers.
Une petite astuce de Napoléon, qui lui a permis de gagner pas mal de batailles du fait de la déconcertation de ses ennemis, et qui est maintenant devenue une habitude bien ancrée chez beaucoup de peuples européens et américains, de par la colonisation …
Les fées de Cottingley
Publié 26 novembre 2010 dans ARTICLES DIVERS : et INSOLITES : 12 CommentairesVoici l’une des supercheries les plus incroyables du 20eme siècle. Cette histoire insolite est celle d’un simple mensonge enfantin, qui souleva la controverse partout sur la planète et ce, jusqu’à sa démystification, environ 66 ans plus tard par les aveux d’une des auteurs de cette impressionnante imposture.
L’histoire débute donc en juillet 1917, durant la première guerre mondiale, dans un petit village du nom de Cottingley, dans le West Yorkshire. Elsie Wright et sa cousine, Frances Griffiths, sont respectivement agées de 15 et 8 ans lorsque, pour la première fois, elles déclarent au père de Elsie qu’elles voient et s’amusent avec des fées dans le bois entourant la maison. Le père est incrédule et ne veut pas croire ces histoires .Cependant, les deux fillettes avaient bien l’intention de prouver que leur récit était vrai. Elles empruntèrent donc son appareil photo pour aller prendre quelques clichés de ces fées. C’est le père lui-même qui développa les photos dans sa chambre noire et, à sa grande stupéfaction, il y vit effectivement 4 petites fées comme l’avaient mentionné les fillettes.
Cependant,malgré cela, le père reste sceptique et rationnel. Il ne croit pas aux fées, et refuse d’y croire. C’est probablement pour le convaincre et faire taire ces moqueries que, environ un mois plus tard, les fillettes empruntent de nouveau son appareil photo pour prendre une seconde photographie.
Mais personne autour d’elles, ne veut les croire. Cependant, la mère d’ Elsie est moins sceptique que son mari et, en 1919, elle amène les photographies des fillettes à une réunion d’un groupe théosophique et y montre les clichés. Les photos font évidemment sensation.
À cette réunion se trouvait une femme du nom de Edward L. Gardner, un membre de la Société Théosophique et conférencier militant qui croit à l’existence des fées, des lutins et autres féeriques du même genre. Il voit, à travers ces images, la preuve irréfutable de l’existence des fées. De fils en aiguille, c’est en mai 1920 que cette nouvelle vint aux oreilles de Arthur Conan Doyle, le père de Sherlock Holmes. Conan Doyle est en pleine rédaction d’un ouvrage portant sur l’existence des fées lorsque cette nouvelle vint à ses oreilles, et de ce fait, il fait des pieds et des mains pour voir ces fameuses photographies. Rapidement, il réussit à mettre la main sur les copies des images et décident de faire équipe avec Gardner pour réaliser une enquête impartiale sur le sujet. Selon leur expertise, les photos ne semblent en aucun cas avoir été truquées.
En Août 1920, le duo fraîchement formé offre du meilleur matériel aux fillettes afin qu’elles puissent prendre de nouvelles photos des fées. Évidemment, les fées refusent d’apparaître si les deux fillettes ne sont pas toutes seules. C’est pourquoi un photographe du nom de Mr. Snelling se contentera de développer et d’authentifier les photos. Les jeunes filles retournent donc dans le bois s’amuser avec les fées et les résultats sont exactement comme le rêvait Conan Doyle, les jeunes filles prennent de nouvelles photos donc une qui est particulièrement surprenante et prouve, sans le moindre doute selon Conan Doyle, l’authenticité des images : il s’agit de la photographie nommée « Les fées prenant un bain de soleil » ou les ailes des fées semblent en mouvement.
C’est en décembre 1920 que la nouvelle parut dans le Strand Magazine. Conan Doyle y révéla toute l’histoire, tous les détails de leur enquête. Les fées existaient, des fillettes les avaient vues et un membre de la Société Théosophique, Geoffrey L. Hodson, prétendait en avoir vu et confirma par le fait même le témoignage des jeunes filles.
Malgré les commentaires défavorables et l’incrédulité des gens qui l’entourait, Sir Arthur continua à croire en ses fées.
C’est donc en août 1921, un an après avoir saisi ces fabuleuses images, que lui et Garnder proposent de renouveler l’expérience avec de l’équipement à la fine pointe de la technologie afin de prouver que les fées sont bien en mouvement et que le tout n’est pas une supercherie. Malheureusement, le temps est maussade presque tout l’été et les créatures féeriques ne se présentent que durant les journées ensoleillées. Aussi, les jeunes filles ont grandit et il est évident qu’il ne sera pas évident de reprendre contact avec les fées. Les choses se compliquent pour sir Arthur. Heureusement, un médium, avec qui il va sur les lieux, lui confirme que la forêt est magique et remplie de fées, gnomes et farfadets. Heureusement pour lui, il aura un nouvel argument de poids contre ses adversaires septiques.
C’est donc en 1922 que Conan Doyle écrit un livre nommé The Coming Of The Fairies ou il raconte l’aventure vécue par les deux jeunes filles, l’auteur est formel, les fées existent et les photos sont originales. C’est cette position qu’il défendra jusqu’à sa mort, 8 ans plus tard.
En 1983, c’est suite à un article parut dans un journal anglais au sujet des fées de Cottingley, qu’un journaliste reçu une très imposante lettre signée de la main d’Elsie. C’était une lettre d’aveux. La femme qu’était devenue Elsie (âgée de 82 ans) n’en pouvait plus de faire durer le mensonge. Frances, 76 ans, confirma toute l’histoire.
Elsie voulait dévoiler la vérité mais Francès la supplia de ne rien raconter, parce qu’on la taquinait à l’école . Parce qu’elles avaient aussi de la peine pour Conan Doyle pour tous les commentaires desagréables qu’il avait subis et aussi parce qu’il venait de perdre son fils à la guerre. Alors puisque Conan Doyle et M. Gardner étaient les deux seules personnes autour d’elles qui avaient cru à leurs photos de fées , elles décidèrent d’attendre qu’ils meurent de vieillesse pour tout avouer.
Les fillettes avaient tout simplement découpé des images de fées et collé sur des épingles, qu’elles avaient ensuite enfoncées dans le sol. Rien de bien compliqué. Le fait le plus surprenant est que l’auteur des dessins originaux n’a jamais vu ou reconnu son travail, malgré la popularité incroyable que ces clichés ont obtenue. La solution avait été trouvée en 1920, mais les rêveurs ne voulaient pas y croire.Finalement, sur son lit de mort, l’une des dames déclara que malgré leur fraude évidente, elles avaient bien vu des fées dans la crique de Cottingley. Le mystère reste entier. Laissons la légende enchanter nos rêves…
L’ours en peluche : la légende américaine
Publié 24 novembre 2010 dans ARTICLES DIVERS : 7 CommentairesC’est en 1903 qu’apparaît le nom célèbre de l’ours en peluche : Teddy Bear, surnom repris dans de nombreux pays.
Ce nom lui vient du président des États-Unis Theodore Roosevelt, qui était surnommé « Teddy » et qui était un grand amateur de chasse. Une anecdote raconte qu’un incident survint lors d’une chasse à l’ours dans le Mississippi en 1902 : les organisateurs trouvèrent et capturèrent un vieil ours blessé afin de satisfaire les cartouches du président, qui rentrait bredouille de la chasse. Roosevelt, outré, jugeant l’acte anti-sportif, refusa de tuer l’animal. Cette histoire fut vite immortalisée : l’expression « Teddy’s Bear » a immédiatement été utilisée dans les caricatures de la presse, notamment par Clifford Berryman pour le Washington Star.
Deux émigrants russes, Rose et Morris Michtom créèrent puis commercialisèrent dès 1903, à partir des dessins publiés dans la presse, un ours en peluche qu’ils baptiseront Teddy, avec la permission du président : le nom de « Teddy bear » se retrouve sur tous les ours de la production de Michtom.
Les Michtom sont alors connus comme les premiers fabricants d’ours articulés en mohair.
La Maison Mantin : 100 ans de mystère
Publié 22 novembre 2010 dans ARTICLES DIVERS : et INSOLITES : 8 CommentairesIssu d’une famille fortunée, rentier à 42 ans, Louis Mantin fait carrière dans l’administration préfectorale : conseiller de préfecture à Gap, en 1879 puis à Montpellier début 1880, il devient sous préfet de 1880 à 1882, à Embrun (Hautes-Alpes). Il termine sa carrière comme secrétaire général de la préfecture de Limoges, en 1893. Homme solitaire à la vie mondaine peu prononcée, il a consacré son existence à assouvir sa passion pour l’art. Témoigner de la vie d’un bourgeois au XIXe siècle, tel était le souhait de Louis Mantin, lorsqu’il a légué sa villa et une partie de son contenu à la ville de Moulins, en 1905.
Mais ce legs n’était pas sans condition : la demeure et ses collections devaient être conservées intactes afin de montrer « aux visiteurs, dans 100 ans, un spécimen d’habitation d’un bourgeois du XIXe siècle »… Par ce geste philanthropique, il accède aussi à l’immortalité, son nom étant aujourd’hui intimement lié à la Ville de Moulins et à cette demeure si familière et pourtant si méconnue des moulinois. 3.4 M€ et 3 années ont été nécessaires pour restaurer la demeure et les collections qu’elle renferme.Un travail minutieux et titanesque pour redonner vie à une maison usée par un si long sommeil. Des toitures aux planchers, en passant par l’imposante cage d’escaliers, toutes les boiseries ont été restaurées. Les traces et les meurtrissures du passé ont été effacées des bibelots, tissus et meubles qui ornent la demeure. La Maison Mantin, patrimoine du Conseil général de l’Allier, a ouvert ses portes le 31 octobre 2010. Louis Mantin, bourgeois influent du XIXe siècle, a contribué à modifier le visage culturel de la ville de Moulins dont il est originaire, et entretenu un mystère aujourd’hui dévoilé.
Raffinée, élégante et mystérieuse, sa maison est, à son image, un écrin de richesses qui se révèle.
Tap tap de Haïti
Publié 19 novembre 2010 dans ARTICLES DIVERS : et PETIT TOUR DU MONDE : 8 CommentairesPour se déplacer, les habitants d’Haïti utilisent très fréquemment le tap-tap, un bus public peint de couleurs éclatantes. Un véhicule typique de l’île où jaillit une musique assourdissante.
Bus bariolés ou s’affichent des slogans et messages divers. Certains à connotation religieuse, d’autres reflétant une morale étriquée ou parfois pleine de sagesse.
Dans la Bibliothèque Nationale de Suède se trouve un livre unique et légendaire. Haut de 92 cm pour un poids de 75 kg, c’est le plus grand manuscrit médiéval connu. Considéré comme la 8ème merveille du monde durant le moyen-âge, ses dimensions lui valurent le nom de Codex Gigas (livre géant), mais il est également connu sous une appellation plus mystérieuse : la Bible du Diable,en référence aux nombreuses illustrations du diable qu’il contient.
Créé au début du XIIIème siècle dans le couvent de Podlazice en Bohême (actuelle république Tchèque), le Codex Gigas est composé de 312 pages de parchemin qui nécessitèrent la peau d’environ 160 bêtes. Il contient différents textes écrits en latin parmi lesquels on peut trouver l’Ancien et le Nouveau Testament, des documents historiques tels que la Chronique de Kosmas, diverses formules incantatoires, ou encore un calendrier nécrologique.
L’une des caractéristiques étonnantes du Codex Gigas, mis à part sa taille, c’est la régularité de la calligraphie qui recouvre chacune de ses pages. Normalement, l’écriture varie au fil d’un manuscrit, que ce soit à cause de la fatigue ou parce que différents scribes se relaient. Mais ici, le style et l’application ne changent pas. On estime que l’ouvrage serait le travail d’un seul homme qui aurait œuvré durant plus de 20 ans.L’autre particularité du Codex, c’est une enluminure qu’on trouve à la page 290 : elle représente un Diable de plus de 50 cm de haut, griffu et cornu, qui trône seul sur le parchemin.
De par l’importance qu’elle donne au démon, cette illustration est très inhabituelle pour l’époque, et peut-être unique dans un manuscrit religieux. C’est cette image qui donna au Codex Gigas son surnom de Bible du Diable, et qui alimenta la légende de sa création : on dit qu’un moine du couvent de Podlazice fut condamné à être emmuré vivant. Pour échapper à cette sentence, il jura d’écrire en une nuit le plus grand livre du monde. Mais quand minuit arriva, et qu’il comprit qu’il ne finirait pas à temps, le moine implora l’aide du démon. Pour remercier ce dernier, il ajouta la fameuse illustration.Au fil des siècles et des conflits, le Codex Gigas changea plusieurs fois de propriétaire.
Après avoir été conservé dans différents monastères, il fut amené à Prague en 1594 pour rejoindre les collections de l’empereur Rodolphe II. Mais en 1648, suite au sac de Prague, l’armée Suédoise emporta le Codex parmi ses différents trésors de guerre. Il fut conservé à la Bibliothèque Royale de Stockholm jusqu’ au 24 septembre 2007, date à laquelle le gouvernement suédois rendit exceptionnellement le livre à la ville de Prague… pour une durée de 4 mois.
Lors du transfert, qui réclama un an de préparation, le manuscrit fut assuré pour 10 millions d’euros.Aujourd’hui, une version entièrement numérisée du Codex Gigas est librement accessible sur le site de la Bibliothèque Nationale de Suède. A la page 290, on peut toujours y voir le Diable, qui arbore la même grimace menaçante depuis 800 ans
Un étrange arbre fruitier sud américain
Le Jabuticaba (espagnol), ou Jaboticaba (anglais) est également appelé Vigne brésilienne. Natif du sud du Brésil, de Bolivie, du Paraguay et d’Argentine, le jaboticaba se cultive aujourd’hui dans la région de Rio de Janeiro.
Il a une floraison et un fructification plusieurs fois par an. Ces fleurs, blanches, poussent directement sur le tronc, donnant un fruit noir violacé, avec une pulpe blanche.
Son fruit peut être mangé cru, (la pulpe, translucide et blanche, se mange
après avoir ôté la peau (âpre) et les pépins),ou être utilisé pour faire des gelées, des tartes, des vins puissants, et les liqueurs.
La petite souris
Publié 17 novembre 2010 dans ARTICLES DIVERS : et CONTES-LEGENDES & MYTHOLOGIE : 6 CommentairesLa Petite souris est un mythe populaire occidental visant à rassurer les enfants lorsqu’ils perdent leurs dents de lait, en leur faisant croire qu’une souris va remplacer leur dent perdue par de l’argent s’ils la laissent sous l’oreiller avant de s’endormir. Subrepticement, les parents agissent comme «auxiliaires » de la Petite souris et récompensent l’enfant en lui laissant une pièce de monnaie pendant la nuit, tel que promis.
Les appellations de la Petite souris dans le monde
Cette petite souris est connue sous le nom de Ratoncito Pérez dans les pays hispaniques (de langue espagnole : l’Espagne, l’Argentine…). Au Vénézuéla et au Mexique, les enfants l’appellent el Ratón (« la Souris »). En Catalogne (région d’Espagne), ce sont « les Petits Anges » qui passent (els Angelets).
Dans les cultures anglo-saxonnes et nordiques, on rencontre plus souvent la « Fée des dents » (Tooth fairy en anglais, Zahnfee en allemand, Tannfe en norvégien).
Les deux créatures coexistent au Québec (Tooth Fairy pour la Fée des dents et la Petite souris) et en Italie (Topino pour la Petite souris et Fatina pour la fée des dents).
Dans les pays francophones (la France, la Belgique, la Suisse, le Maroc, l’Algérie, le Luxembourg…), c’est la Petite Souris. En Irlande, c’est Annabogle.
Historique
L’origine la plus vraisemblable de la Petite souris vient d’un conte français du XVIIe siècle de la baronne d’Aulnoy : La Bonne petite souris. Il décrit une fée qui se transforme en souris pour aider une reine à vaincre un méchant roi, en se cachant sous l’oreiller du roi puis en lui faisant tomber toutes ses dents.
Par ailleurs, suivant une ancienne croyance, lorsqu’un animal mangeait une dent de lait, la dent permanente prenait les caractéristiques de l’animal ; on donnait parfois les dents de lait aux rongeurs dans l’espoir que les enfants obtiennent des dents plus dures et plus pointues.
Par exemple, aux Philippines, quand un enfant perd une dent, il la jette au dessus du toit de la maison. De cette manière, une souris lui en rendra une autre qui sera aussi solide et blanche que les dents de cette souris. Au Togo, on dit aux enfants de jeter leurs dents de lait au dessus du toit de la maison, et surtout de ne pas ouvrir la bouche. En effet il ne faut pas qu’un lézard ne voit la partie vide sinon les dents risquent de ne plus pousser. En Algérie et au Maroc, il y a une tradition qui coexiste avec le mythe de la petite souris : l’enfant se tourne vers le soleil et demande à Allah d’échanger la petite dent de lait, nommée « dent d’âne », contre une « dent de gazelle » : en effet, dans ces pays la gazelle est presque un synonyme de beauté, d’où le prénom Rym ou Rima.
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