Il y a de ça bien longtemps vivait en Cornouaille un roi qui n’avait qu’une unique fierté : sa fille. Par amour pour sa fille, le roi Gradlon le Grand fit bâtir une cité merveilleuse. La légendaire Ys. La ville avait la particularité de se situer en-dessous du niveau de la mer. Une forte digue la protégeait des assauts de l’océan. Son port était séparée du large par un système ingénieux d’une écluse dont seul le roi avait le pouvoir d’ouvrir et de fermer.
Mais la fille du roi, Dahut, passionnée des cultes anciens voués aux dieux celtiques, en voulait beaucoup à l’évêque de Quimper d’avoir banni les coutumes et croyances anciennes. La princesse désirait que sa ville soit colorée de fêtes et pour cela, Ys devait devenir puissante. Et pour bâtir cette puissance, rien ne vaut la richesse… Dahut dota ainsi la ville d’Ys d’un puissant dragon qui attaquait tous les navires marchands passant au large de la ville. Les richesses s’accumulaient et le pouvoir monta très vite à la tête de l’impétueuse princesse.
Amusée des fêtes païennes qu’elle rétablit en son royaume, Dohut s’inventa un jeu cruel mais qui n’était pas dépourvu de plaisir. Chaque soir voyait arriver un amant qui était obligé de porter un masque de soie. Petite exigence coquine, pensez-vous ? Que nenni ! Le masque était magique et dès les premières lueurs de l’aube se transformait en griffes de métal ! Les pauvres amants ne survivaient pas à ce massacre et leurs corps étaient précipités du haut d’une falaise dans la mer.
Survint un jour un amant qui offrit tant et tant de plaisir à la princesse que celle-ci tomba éperdument amoureuse de l’homme. Lui ôtant son masque pour éviter qu’il ne subisse le même sort que ses prédécesseurs, elle lui avoua cet amour subit. Or, l’amant en question n’était autre que le diable que Dieu avait envoyé à Ys pour punir les infidèles. Il parvint à convaincre Dohut de s’emparer des clés de l’écluse et de l’ouvrir. Aveuglée par son nouvel amour, Dohut s’exécuta et abattit par là le malheur sur la ville d’Ys. L’eau la submergeait en des vagues monstrueuses lorsqu’apparu Saint Gwénolé qui permit au roi Gradlon de monter sur son cheval marin pour atteindre le rivage. Le cheval avait beaucoup de mal. Beaucoup trop et les deux hommes se rendirent compte que c’était parce que Dohut s’était accrochée à lui. Mais le poids était de trop pour l’animal et Saint Gwénolé ordonna au roi de lâcher sa fille, cause de tous les malheurs. Le roi dû l’abandonner et parvint ainsi à être sauvé.
Lorsqu’il atteint le rivage, il eu un dernier regard pour sa ville somptueuse qui disparaissait sous les flots…
On raconte qu’aujourd’hui, des pêcheurs entendent parfois sonner les cloches de la légendaire cité d’Ys. Et les gens prétendent qu’un jour la ville renaîtra dans toute sa beauté.
Bonjour Béa ,
Merci pour cette belle légende, qu’on se sent bien sur ton blog, entre les images qui me font rêver et les légendes, merci Béa et bonne fin d’année à toi aussi.
Bisous, Helene
Encore une très belle légende !!!
ARSENE GRISALI
Très jolie légende à nouveau!
Merci ma chère Béa, continue de nous enchanter!
JC
Dernière publication sur Jean Claude's news : Un ange parmi les anges
La légende du déluge version celte, elle est triste je trouve mais trés réaliste.
Une tres belle legende qu’on doit bien compris sa lecon
Merci,Joumana
Bonjour, j’ai découvert votre blog dernièrement en cherchant des images pour le mien. J’ai été très touchée de l’image que vous avez choisie qui correspond si bien au rêve que je raconte sur mon blog.
Je me suis donc permis de l’utiliser sur mon blog. est-ce que vous me donneriez l’autorisation de l’utiliser autrement dans des publications ? je vous en serai vivement reconnaissante; bien sur, l’origine de l’image sera mentionnée avec votre blog; Vous m’indiquerez ce qui vous convient.
j’attends votre réponse .
Très cordialement
Christiane RIEDEL
j’ai adoré l’image de la jeune femme au dragon. j’aimerais bien la publier un jour, et je vous enverrai le livre !
Bonjour F de L,
Malheureusement cette image n’est pas de moi, je l’avais trouvée à l’époque sur internet (en 2010- cela fait des années que j’ai abandonné ce blog…)
Bien à vous