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Archives pour 8 novembre, 2010
L’arbre de vie
Publié 8 novembre 2010 dans ARTICLES DIVERS : et PETIT TOUR DU MONDE : 4 CommentairesC’est quoi ?
Un « arbre de la vie », est une statut, faite en terre cuite qui représente, de manière très imaginée et de façon naïve les épisodes les plus connues de la Bible (Eve et Adam, l’arche de Noé, la naissance de Jésus, la Virgen de Guadalupe, vierge du Mexique). Cette statut se lit comme une bande dessinée, avec ses diverses vignettes.
C’est une véritable œuvre d’art artisanale, qui montre bien le syncrétisme entre la religion catholique, très présente dans la société mexicaine, et les cultures païennes.
Même si l’on n’est pas croyants, c’est un objet qui reste très beau, et que l’on n’a jamais finit d’admirer, compte tenu du foisenement de personnages!
En ce temps là, depuis la migration des Mexicas jusqu’à leur arrivée dans la vallée de l’Anahuac, les montagnes n’avait pas encore atteint leur forme éternelle auprès de la grande TENOCHTITLAN. C’est dans celle-ci que naquit une belle princesse nommée Mixtli, fille unique de Tizoc, le Tlatoani « Empereur » des Mexicas.
Mixtli était courtisée par d’innombrables nobles parmi lesquels un nommé Axooxco, un homme cruel et sanguinaire qui réclamait la main de Mixtli, mais le cœur de la princesse appartenait à un guerrier appelé Popoca qui était parti au combat pour conquérir le titre de Chevalier-Aigle et ainsi disputer la main de Mixtli à Axooxco.
Dès qu’elle sut son aimé en danger, Mixtli pensant à l’impossibilité de son amour, se donna la mort sans imaginer que Popoca revenait triomphant. En voyant son aimée morte, Popoca prit le corps inerte dans ses bras, se dirigea vers la montagne et là resta accroupi à ses pieds, pensant que la neige pourrait la sortir de son sommeil et qu’ils seraient alors unis pour la vie.
Les Dieux, affectés par cet amour profond et tragique, ont immortalisé cette idylle. Popocatépetl et l’Iztaccihuátl étaient le siège des temples de Tláloc, le dieu de la pluie, et de Chalchiuhtlicue, déesse de l’eau des lacs, des fleuves et de la mer. Elle, la femme blanche de l’éternel rêve, est l’IZTACCÍHUATL ; lui, noble et courageux qui surveille toujours et encense le rêve de la Princesse Aztèque, il est le POPOCATÉPETL.
Depuis lors les volcans IZTACCÍHUATL (femme endormie) 5230 m, et le POPOCATÉPETL (montagne qui fume) 5465 m sont des compagnons inséparables qui s’érigent dominant la ville de Mexico et forment à l’horizon l’image des deux amants entrelacés et réunis à jamais pour l’éternité.
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