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Archives pour 28 octobre, 2010

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Les grottes des sorcières de Zugarramurdi (Pays Basque)

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 Les grottes des sorcières constituent un important ensemble rocheux, situé à moins de 500 m du centre de Zugarramurdi. Ces grottes sont orientées ouest et se trouvent sur l’ancien chemin Zugarramurdi-Sara qui les traverse partiellement.    

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La principale cavité a été creusée par un ruisseau d’un débit abondant :  «  l’Infernuko Erreka « , Ruisseau de l’Enfer. Ce ruisseau qui la traverse encore de nos jours, lui a donné l’aspect d’un vaste tunnel. Son axe est orienté du nord-est au sud-ouest, d’une longueur de 120 m sur d’une largeur de 22 à 26 m. Deux galeries plus hautes, ayant approximativement la même orientation que la galerie principale, y débouchent et se développent dans cet ensemble rocheux. L’intérêt archéologique de ces grottes réside dans le fait qu’en 1935, José Miguel de Barandiaran les prospecta et découvrit des témoignages de l’époque préhistorique (céramiques et pierres à feu attribuées à la période Magdalénienne).     

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Mais, comme leur nom l’indique, ces grottes sont surtout réputées pour leurs sorcières. L’histoire de ces sorcières remonte à l’an 1610 qui connut une de ces vagues périodiques de sorcellerie qui embrasèrent le Pays Basque. Elle s’étendit sur la zone de l’extrême nord-est de la Navarre, voisine de la province du Labourd.  
 

C‘est ainsi que l’inquisiteur Don Juan Del Valle Alvarado, du tribunal de Logroño fut mandaté pour inspecter cette zone. Il passa plusieurs mois à Zugarramurdi et recueillit de nombreuses dénonciations selon lesquelles près de 300 personnes (sans compter les enfants) furent inculpées pour délits de sorcellerie. Quarante personnes choisies parmi celles qui semblaient les plus coupables, furent emprisonnées et emmenées à Logroño.   

L‘inquisition accusait ces gens d’avoir le diable pour dieu et de célébrer des messes noires. On les accusait aussi de métamorphoses, de provoquer des tempêtes en mer (Zugarramurdi n’est pas très éloignée de la côte Cantabrique et les sorcières étaient accusées de provoquer des tempêtes dans le but que les bateaux entrant ou sortant de Saint-Jean-de-Luz se perdent en mer). On les accusait également de maléfices contre les champs, les bêtes et les gens. Enfin, ces personnes furent accusées d’être vampires et nécrophages.       

C‘est ainsi que les 7 et 8 novembre 1610, les sorcières reçurent leur sentence : 18 d’entre elles furent absoutes ; 12 furent brûlées sur le bûcher dont 5 furent exposées publiquement malgré qu’elles étaient déjà mortes en prison. On infligea aux autres des peines telles que la perte de leurs biens, la réclusion à perpétuité, ou des peines d’emprisonnement limitées.     

 Les personnages importants accusés de célébrer des messes noires à Zugarramurdi furent: Graciana de Barrenetxea et son époux Miguel de Goiburu, respectivement Reine et Roi; Joanes de Etxalar accusé d’être le bourreau exécutant les peines et obéissant aux ordres du diable; Maria Chipia, fameuse maîtresse dans l’art de la sorcellerie; Joanes de Goiburu qui était le txistulari (celui qui joue du txistu) dans les réunions de sorcières; Juan de Sansin qui jouait du tambour.       

Tout cela nous l’avons appris à la lecture des documents d’époque mais à Zugarramurdi, il nous reste la scène de ces réunions : « la cathédrale du diable ». Cette appellation lui fut donnée plus tard en raison des légendes qui relatent les péripéties que vécurent les habitants de Zugarramurdi avec leurs sorcières. Ces légendes nous donnent aussi une indication sur les méthodes employées pour effrayer les sorcières et qui consistaient à placer sur la porte des maisons une croix faite de deux petites branches de frêne et de laurier béni ; ainsi, aucune sorcière ne pouvait entrer. Et si la sorcière avait quand même réussi à pénétrer dans la maison, il fallait jeter une poignée de sel dans l’âtre. Si malgré toutes ces précautions quelqu’un se trouvait face à une sorcière, il suffisait de se signer et de dire « Puyes ». Une autre méthode consistait à tracer une croix avec les deux index et de dire « Jésus », de cette manière la sorcière disparaissait aussitôt. Une autre précaution à prendre pour échapper aux sorcières était de ne pas sortir de chez soi entre l’Angélus du soir et celui du lever du jour.

Parmi les nombreuses légendes, on raconte aussi comment les habitants de Zugarramurdi tentant de faire disparaître les sorcières, allèrent en procession aux grottes un 15 août. Le curé répandit une poignée de moutarde pour que les sorcières disparaissent et ne reviennent jamais durant autant d’années qu’il y avait de graines de moutarde.
Nous devons avouer que depuis très longtemps, personne n’en a vu  traîner par ici !   
      

Voilà, en résumé, l’histoire de ces grottes et de ce village. Histoire grâce à laquelle Zugarramurdi est reconnu partout, en tant que  » Zugarramurdi, le village des sorcières « . 



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