En 2004, la dernière ourse sauvage de France était tuée par un chasseur dans les Pyrénées. Cannelle est morte en défendant son petit, un des derniers mâles de souche pyrénéenne.
L’ours est un animal discret, rares sont ceux qui parviennet à le voir. Longtemps hommes et ours ont coexisté sans problème. Les forêts et les hauts paturages produisent des glands qui nourrissent les ours depuis des milliers d’années.
Il en reste une douzaine dans les pyrénées centrales moins de cinq dans les pyrénées occidentales. Cette poignée de survivants vaquent de la France à l’Espagne sans se soucier de la frontière.
Les ours bruns inspirent aux résidents des petites villes et villages des sentiments mitigés. Quelques défenseurs des ours pensent qu’ils peuvent représenter un atout économique car les gens sont prêt à venir de loin pour tenter d’en voir un ou tout simplement pour séjourner au pays des ours.
Beaucoup d’éleveurs sont opposés à la réintroduction des ursidés dans les pyrénées par crainte que le mammifère ne tue et ne mange leurs bêtes. En juin 2009, le prefet de région indiquait que 17 demandes de dédommagement avaient été déposées pour pertes dues aux ours, contre 65 en 2007 et 39 en 2008. De plus, les propriétaires de troupeaux reçoivent une compensation si une de leurs bêtes est tuée par un ours et le gouvernement met à leur disposition des moyens de protéger le bétail, comme des clotures électriques et barrières amovibles mais beaucoup refusent cette aide parce qu’à leurs yeux l’accepter signifierait qu’ils encouragent la réintroduction des ours…
Les Pyrénées : 1 demi million de moutons contre un vingtaine d’ours au grand maximum…
Sans une politique d’immigration , l’extinction des ours bruns est certaine. La prochaine mère ourse dans la région des pyrénées devra être importée des terres vierges de Slovénie et il faudra que l’histoire recommence, peut être avec un des rejetons de Cannelle !
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