- Accueil
- > Archives pour le Mardi 29 juin 2010
Archives pour 29 juin, 2010
Big friend
Publié 29 juin 2010 dans ENFANTS (photos ou illustrations) :, IMAGES QUE J'AIME : et MONDE ANIMAL : 9 CommentairesMadame Desbassayns
Publié 29 juin 2010 dans CONTES-LEGENDES & MYTHOLOGIE : et PETIT TOUR DU MONDE : 3 CommentairesCroyance et légende de la Réunion
Riche propriétaire terrienne du temps de l’esclavagisme, cette femme, qui résidait dans un grand domaine à la saline les hauts était un personnage controversé de cette période trouble de l’histoire réunionnaise. Née Marie Anne Thérèse Ombeline Gonneau-Montbrun, elle épouse en 1770 Henri Paul Panon, dit Desbassayns, à St Paul. Mère de neuf enfants, elle hérite, à la mort de son époux en 1800 d’un énorme patrimoine et dispose de plus de quatre cents esclaves sous ses ordres.
Officiellement décrite comme bienveillante, en particulier envers l’économie réunionnaise : Particulièrement active, elle gère son patrimoine d’une main de fer, mais organise aussi le développement de la canne à sucre, par le biais de la construction de plusieurs usines sucrières. Elle entame également des relations commerciales avec l’étranger. Enfin, elle réduit l’écart technologique de l’époque entre l’île et la métropole par l’acquisition de service de chimistes pour améliorer les procédés de fabrication du sucre. Autre preuve de son hospitalité, elle accueillera également en son domaine des malades ou des soldats blessés.
Mais elle est le plus souvent décriée comme abominable et cruelle, surtout envers ses serviteurs. Ses relations vis à vis de ses serviteurs étaient teintées de cruauté et de perfidie. En effet, les châtiments corporels étaient légion pour les voleurs ou les esclaves épris de liberté (main broyée, pied coupé etc.) ou ceux qui ne s’activaient pas assez à la tache (cachot et coups de fouet). C’est lors de sa mort que les histoires sur cette femme allèrent bon train, jusqu’à créer une légende urbaine qui perdure de nos jours.
A ce que l’on dit, la nuit où son corps reposait dans son cercueil, au sein de sa chapelle privée, la chapelle pointue, la foudre frappa l’édifice et l’éclair se fraya un chemin à l’intérieur, jusqu’au cercueil, le faisant voler en éclats. On dit que son âme fût alors emportée et jetée dans le volcan. Le lendemain matin, les esclaves, terrorisés, refusèrent de rentrer dans la chapelle, craignant que l’âme de leur défunte maitresse ne vienne les punir et les tourmenter.
Derniers commentaires