D’aprés une photo de Krzysztof Pakulski (Canada)
Toile 38 X 55 cms
Proverbe yéménite : « Un petit peu qui dure vaut mieux qu’une grande quantité qui soudain s’épuise ».
D’aprés une photo de Krzysztof Pakulski (Canada)
Toile 38 X 55 cms
Proverbe yéménite : « Un petit peu qui dure vaut mieux qu’une grande quantité qui soudain s’épuise ».
La vie n’a pas d’âge.
La vraie jeunesse ne s’use pas.
On a beau l’appeler souvenir,
On a beau dire qu’elle disparaît,
On a beau dire et vouloir dire que tout s’en va,
Tout ce qui est vrai reste là.
Quand la vérité est laide, c’est une bien fâcheuse histoire,
Quand la vérité est belle, rien ne ternit son miroir.
Les gens très âgés remontent en enfance
Et leur coeur bat
Là ou il n’y a pas d’autrefois.
Jacques Prévert.
Les premiers carrousels ont été conçus autour de vrais animaux attachés au bout d’une corde et tournant autour d’un piquet. L’utilisation d’animaux de bât pour des moulins remonte aux débuts de l’agriculture. Mais les traces d’une utilisation de loisir n’apparaissent que sous l’Empire byzantin.
Une version de ces attractions, sous la forme d’un spectacle militaire, est apparue en Italie à la fin du XVI è siècle pour remplacer les tournois jugés trop violents. Elle a ensuite été popularisée en France sous Henri IV. Le premier carrousel officiel a été donné en 1605.
Avec la révolution des machines à vapeur, les chevaux furent remplacés par des reproductions en bois puis d’autres matériaux. Les premiers carrousels sont apparus vers 1860 en Europe puis aux États-Unis dans les années 1870. Le premier carrousel de Coney Island a été construit en 1876 par Charles I. D. Looff, un ébéniste danois. Le plus vieux carrousel européen encore en état de fonctionner se trouve à Prague dans le parc Letna.
Le carrousel a vécu un zénith artistique au début du XXe siècle aux États-Unis. Les sculpteurs de l’industrie, la plupart des immigrants européens, ont utilisé les traditions de leurs pays respectifs et ont laissé vagabonder leurs imaginations dans leurs nouvelles créations. Cet apport de nouvelles visions a permis à l’industrie américaine de rendre les carrousels moins statiques, plus vivants. Les artistes ont représenté des animaux actifs, des âmes fatiguées, des yeux expressifs et des postures de mouvement.
Les Américains ont aussi lancé les premiers carrousels à deux étages.
En Union soviétique dans les années 1970- 1980, les parcs d’attractions étaient vus comme des lieux capitalistes. Peut-être en réaction contre le capitalisme, mais aussi en tant qu’émanation d’une culture ancestrale, de nombreux carrousels furent construits presque partout dans les jardins des villes. L’un des carrousels typiques était en forme de fleurs avec des barres métalliques supportant six sièges en bois.
Le sens de rotation des carrousels est généralement associé à celui de la conduite. Ce principe semble devoir être à rapprocher au fait que les chevaux doivent aller dans le même sens que des voitures que l’on regarderait du trottoir. Ainsi aux États-Unis et en France, le sens de rotation privilégié est la senestre tandis que pour les Anglais c’est plutôt la dextre. Un autre fait semble aussi être une raison de ce choix. Pour les Britanniques, les chevaux et autres animaux doivent être montés de la « bonne » manière : mettre le pied gauche dans l’étrier et lancer la jambe droite par-dessus l’animal. À l’inverse, dans de nombreux pays les gens préfèrent héler la foule avec le bras droit, la foule devant donc être située à droite des passagers, les chevaux tournants dans le sens senestre.
Derniers commentaires