Romulus composa l’année de dix mois ; Numa Pompilus y ajouta ceux de janvier et février. Les calendes de janvier étaient particulièrement consacrées au dieu Janus, dont les deux visages regardaient l’année qui venait de finir et celle où l’on entrait. On offrait à ce dieu, dans le cours de la première journée, le gâteau nommé janual, des dattes, des figues et du miel ; les artistes et les artisans ébauchaient la matière de leurs ouvrages, persuadés que le travail de ce jour leur assurait une année favorable. On se visitait, on s’adressait des voeux, on se gardait de laisser échapper un propos de mauvais augure, on s’envoyait des présents ; le soir on se régalait en l’honneur de Janus.
le dieu Janus
On pense que l’usage des souhaits d’étrennes vient des Romains. Tatius, roi des Sabins, et qui régnait dans Rome conjointement avec Romulus, considéra, dit-on, comme un bon augure le présent qu’on lui fit le premier jour de l’an de quelques branches coupées dans un bois consacré à Strenia ; il autorisa la coutume des présents faits à cette époque, et leur donna le nom de Streniae.
Avant la Révolution de 1789, et dans plusieurs provinces de France, les usages suivis le premier jour de l’an conservaient les traces de la fête du Gui que célébraient les anciens Druides. Les enfants du Vendomois couraient les rues dans ce jour solennel, et demandaient à ceux qu’ils rencontraient le Gui-l’an-neu. Dans la dernière nuit de l’année, le peuple du Maine parcourait également les rues en chantant des chansons dont le refrain était toujours : Donnez-nous le Gui-l’an-neu.
La Fête des Rois ou Epiphanie : ce dernier nom signifie apparition. C’est en effet le jour où le Christ commença de se faire connaître aux gentils, et où les quatre rois appelés Mages dans l’Ecriture vinrent l’adorer.
L’analogie qui existe entre les habitudes de cette fête et celle des Saturnales a fait penser que l’une était la continuation de l’autre. Les Saturnales se célébraient du 15 au 21 décembre.
Dans la Beauce, un souper splendide a lieu la veille des rois ; le président du repas est toujours la personne la plus respectée parmi les convives. Avant d’entamer le gâteau, on fait mettre sur la table un enfant ; c’est le plus jeune garçon de la famille. Quand la part est coupée, le président dit : Fébé (la fève). L’enfant qui s’est levé répond : Domine ; le président reprend : Pour qui ? L’enfant répond : Pour le bon Dieu. Cette part est mise en réserve, et on la donne au pauvre qui vient la demander.
euh je marche pas sur tes plates bandes lol ,mais j’ai écrit un articles sur janus
bon mercredi
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